VRAI OU FAUX. L’accumulation de substituts nicotiniques est-elle dangereuse pour la santé ?

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Alors que la campagne nationale du Mois sans tabac est actuellement en cours, près de 6 fumeurs sur 10 envisagent d’arrêter. Cependant, seuls 5 à 7 % réussissent un sevrage durable. L’idée selon laquelle l’association simultanée de substituts (gommes, patchs, etc.) peut provoquer une surdose de nicotine est difficile à convaincre.
« Combiner plusieurs moyens est un bon moyen d’augmenter vos chances de réussite », estime Olivier Galera, tabacologue à la clinique de médecine et de réadaptation de Saint-Orens (Haute-Garonne). En effet, poursuit le spécialiste, « pour que le sevrage soit efficace, les fumeurs doivent administrer une quantité de nicotine similaire à celle qu’ils inhalent en fumant ».
La nicotine est l’élément addictif du tabac. Une cigarette contient entre 7,5 et 13,4 milligrammes (mg). « Mais la quantité absorbée par une personne dépend de la façon dont elle fume – plus ou moins profondément – qui varie d’une cigarette à l’autre », explique Olivier Galera. La clé du succès est de réussir à apporter au fumeur la bonne quantité de produit en associant plusieurs patchs, gommes ou pastilles, jusqu’à atteindre la bonne dose. Par exemple, les gros fumeurs peuvent porter jusqu’à 4 patchs de 21 mg. « Environ 58 % des fumeurs doivent porter plusieurs patchs », ajoute le médecin. « En porter un seul est une erreur, et c’est souvent la principale raison de l’échec du sevrage tabagique dû au sous-dosage des substituts. »
Fumer avec un patch n’est pas interdit
Autre idée reçue contredite par les faits : fumer avec un patch n’est pas interdit car la vitesse d’absorption n’est pas la même : quelques secondes pour une cigarette pendant que le patch le transdermique se diffuse progressivement. En revanche, avoir l’envie de fumer en le portant est significatif : « Tant qu’il y a encore une envie de fumer, c’est que le dosage est inférieur à celui nécessaire », certifie le médecin.
Pour atteindre leur objectif, les candidats à l’arrêt du tabac peuvent solliciter un accompagnement pour bénéficier d’un protocole sur mesure. Les tabacologues sont capables d’évaluer leurs besoins et d’adapter les quantités et les modalités d’apport en nicotine au fur et à mesure du sevrage. Tous les fumeurs n’ont pas les mêmes besoins et plusieurs solutions peuvent convenir.
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