Violences sexuelles. L’enquête pour voies de fait et harcèlement visant Eric Coquerel classée sans suite

L’enquête ouverte pour agressions sexuelles et harcèlement contre le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale Eric Coquerel (LFI) après le non-lieu aux accusations de la militante de gauche Sophie Tissier, a annoncé lundi une source proche du dossier.

La procédure a fait l’objet d’un classement sans suite pour délit insuffisamment caractérisé le 10 février, a confirmé le parquet de Paris.

Eric Coquerel a contesté les faits

En juillet dernier, Sophie Tissier, une ancienne figure des Gilets jaunes, avait porté plainte contre le député LFI pour des faits « pouvant s’apparenter à des agressions sexuelles » datant du 23 août 2014 à Grenoble.

Les Insoumis ont contesté les faits, qui pouvaient aussi être prescrits – le délai maximum est de six ans pour porter plainte en cas d’infraction.

« Un dragueur maladroit », selon Sophie Tissier

L’ancien gilet jaune avait dénoncé, sur BFMTV, « des gestes déplacés, des mains baladeuses », évoquant « un regard salace, collant », « un dragueur maladroit » et un comportement « scandaleux, offensant, harcelant » de la part du député. Selon Sophie Tissier, Eric Coquerel lui aurait également envoyé des SMS lui proposant de le conduire à son hôtel. Elle a également affirmé avoir fait un signalement au Comité de surveillance des violences sexuelles (CVSS) de LFI.

La militante avait rendu publiques ses accusations contre Eric Coquerel juste après son accession le 30 juin au poste stratégique de président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.


Fr1

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