Une bouffée d’air frais de 40 millions de dollars pour Taiga

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Dans un communiqué, la direction de Taïga explique que cette somme sera investie respectivement par la société Northern Private Capital (NPC), à hauteur de 25,15 millions de dollars, et par Investissement Québec (IQ) qui fournira 15 millions de dollars. dollars.
Les investissements seront effectués sous forme de débentures pouvant être converties par PNJ
Et QI en actions ordinaires d’ici le 31 mars 2028, s’ils souhaitent convertir leur investissement en une participation dans la société. Des options d’investissement additionnelles de 5 millions de dollars et de 2,5 millions de dollars aux mêmes conditions ont également été accordées respectivement à PNJ Et QI .Une débenture est un titre de créance que les entreprises ou les gouvernements émettent pour obtenir un financement à long terme sans avoir à fournir d’autres garanties que leur solvabilité et leur réputation. Ce mode de financement est souvent utilisé par les jeunes entreprises pour assurer leur croissance.
Quatre sièges en échange
Mais ce n’est pas tout, en échange de ces 40 millions de dollars, la jeune entreprise cède également le contrôle de quatre sièges à son conseil d’administration.
Taiga a accepté, dès que possible […] de reconstituer son conseil d’administration et d’attribuer un siège à un membre désigné par QI deux sièges aux représentants de l’APN et un siège à un membre indépendant nommé par PNJ
a déclaré la société dans un communiqué.
Fondée en 2015 par trois étudiants en génie mécanique et électrique de l’Université McGill, Taiga conçoit et produit des motoneiges et des motomarines entièrement électriques dans son usine de Montréal.
Ayant bénéficié de plusieurs dizaines de millions de dollars d’engagements financiers de la part des gouvernements – notamment pour la construction d’une nouvelle usine en Mauricie – Taïga a connu son lot de difficultés au cours des dernières années en raison notamment de perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. approvisionnement et disponibilité des pièces.
La jeune entreprise en pleine croissance a vu sa trésorerie s’effondrer ces derniers mois. Si à l’été 2022 Taiga pouvait compter sur plus de 52,4 millions de dollars de trésorerie, au 31 décembre 2022, l’entreprise n’avait plus que 22,8 millions de dollars dans ses caisses.
Ces 40 millions de dollars d’argent neuf arrivent donc à point nommé pour Samuel Bruneau, PDG et cofondateur de Taiga, qui affiche une grande confiance dans le potentiel commercial de ses produits.
» Ces fonds nous aideront à réaliser notre vision et nous permettront d’investir dans l’accélération de notre production, la protection de notre chaîne d’approvisionnement et le maintien de nos opérations alors que nous construisons la prochaine génération de véhicules électriques tout-terrain. »
La motoneige Nomad et la motomarine Orca de Taiga se sont avérées populaires auprès de nos clients et la technologie innovante qui les sous-tend leur a valu de nombreuses distinctions prestigieuses au cours de leur première année de production. De belles opportunités s’offrent à nous
fait-il remarquer.
Malgré l’engouement pour les véhicules électriques, la direction prudente de Taïga a conservé ses plans d’expansion pour protéger son capital, notamment en reportant l’ouverture de sa nouvelle usine à Shawinigan, en Mauricie.
Le projet qui devait voir le jour en 2022 a finalement dû être reporté à 2023, en vue d’une production en 2024.
Rappelons que Taiga a obtenu des engagements financiers d’une valeur de près de 50 millions de dollars du gouvernement fédéral, du gouvernement du Québec et de la Ville de Shawinigan pour réaliser ce projet.
Le constructeur exploite actuellement une usine à Montréal d’une capacité de production de 8 000 véhicules. La deuxième usine qu’il compte construire à Shawinigan devrait porter la capacité de production totale de l’entreprise à 70 000 véhicules.
Pour le moment, la production reste plus modeste. En novembre dernier, Taiga estimait être en mesure de livrer 2 500 à 3 500 véhicules en 2023, expliquant que les plans de production ont été perturbés en 2022 par des problèmes de disponibilité des composants. L’entreprise a néanmoins estimé qu’elle serait en mesure d’augmenter le rythme de production d’ici la fin de l’année.
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journalmetro