Un trentenaire aurait laissé sa mère dépérir dans un drap

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POINTE CALUMET | Un fils de 39 ans est accusé d’avoir insulté le cadavre de sa mère décédée, qu’il aurait laissé dépérir enveloppé dans un drap pendant plusieurs semaines dans son appartement.

«Rester dans un foyer avec sa mère décédée, il faut être craqué», a lancé hier Diane Malette, résidente des logements à loyer modique (HLM) de l’avenue Basile-Routhier à Pointe-Calumet, dans les Laurentides. Le corps de Louisette Bergeron a été retrouvé jeudi dernier.

Selon nos informations, le corps de la dame de 64 ans a été découvert par des policiers de Deux-Montagnes lorsqu’un ami a signalé sa disparition.

Plusieurs locataires rencontrés sur place par Le journal n’avait pas vu Mme Bergeron depuis le début de l’année.

La défunte dame était allongée sur le sol de son appartement, enveloppée dans un drap, là où son fils l’aurait camouflée tout ce temps.

« Un policier m’a dit que son fils aurait laissé la fenêtre de la chambre ouverte », raconte Suzanne Paquin, une autre résidente des HLM.

« Comment fais-tu ça à une mère ? demanda Solange Carrier.

Fichier transféré

Sur place, où le sexagénaire résidait depuis plus d’un an, Danic Laframboise a été interpellé.

Le lendemain, l’itinérant de 30 ans qui aurait profité du logement de sa mère comparaît au palais de justice de Saint-Jérôme pour outrage à cadavre et manquement aux conditions.

La division des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec a depuis repris le dossier.

Rien ne confirme pour le moment que la dame a été tuée, mais le parquet a reporté la comparution d’hier de l’accusé. Elle a préféré attendre des « retours analytiques » avant.

L’autopsie devrait permettre de déterminer si une autre accusation de meurtre pourrait être déposée contre Laframboise.

En chicane

De plus, la macabre découverte a éveillé les soupçons des riverains qui lui ont parlé.

« Il a dit qu’elle était partie vivre chez une amie », raconte Jane Lebreton, qui habite en face de l’appartement. Il a dit que ses parents ne l’avaient jamais aimé, que sa mère et lui n’allaient pas du tout ensemble. »

« C’est assez bouleversant. Vous vous posez beaucoup de questions. Comment se fait-il que nous n’ayons rien vu ni rien entendu ? », Mme Malette a du mal à digérer.

L’affaire Laframboise doit revenir devant le tribunal demain.



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