« un crime qui frappe l’imagination »

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Mardi matin, un garçon de 17 ans a été accusé de meurtre avec préméditation, d’agression sexuelle armée, de tentative de meurtre et de voies de fait graves. Le corps de Daphnée, 19 ans, a été retrouvé poignardé au domicile familial. Un autre adolescent de 16 ans grièvement blessé a été retrouvé à ses côtés, ses jours sont désormais hors de danger.
Le suspect aurait agi « seul » et il n’y aurait pas de lien « direct » entre l’accusé et les victimes. Contrairement aux informations initialement relayées, l’attaque de Daphnée serait donc aléatoire, sans être un pur hasard.
« L’enquête et le procès démontreront en temps utile certains faits à la population. Quand on dit qu’il n’y a pas de lien, cela veut dire qu’il ne s’agit pas de violence conjugale ou familiale», exprime le chef de la police du Québec, Denis Turcotte, en entrevue avec Le soleil.
Il ne s’agirait donc pas d’un règlement de compte, explique M. Turcotte sans entrer dans les détails.
Patience
Plusieurs hypothèses ont circulé dans les médias concernant le meurtre. Les explications de la police ont contredit la plupart d’entre elles mardi.
« Il y a plusieurs hypothèses dans le cadre d’une enquête pour meurtre. Notre travail consiste à les corroborer ou à les réfuter. »
L’affaire n’est pas non plus liée aux gangs de rue. « À ce stade, ce ne sont pas les informations dont nous disposons. L’enquête n’est pas terminée, nous avons encore des démarches à entreprendre », ajoute le préfet de police.
Surtout, Denis Turcotte appelle à la patience.
« Il est très risqué de présenter au public une hypothèse non validée, je me fais un devoir de ne pas le faire. Le moment venu, nous venons établir les faits. Il faut juste avoir un peu de patience. »
Des hypothèses non fondées peuvent rapidement devenir des « faits » dans la mémoire des citoyens, prévient M. Turcotte.
« Le procès démontrera en public ce qui s’est passé et les motivations du suspect », ajoute-t-il.
Sécurité des populations
« Un crime d’une telle ampleur frappe l’imagination. Cela affecte aussi le sentiment de sécurité», reconnaît immédiatement le chef de la police.
Il affirme que la population peut être rassurée. Les meurtres et incidents survenus dans le quartier Limoilou, notamment, étaient des événements « isolés ».
Il souligne également que l’enquête a permis de porter plainte « rapidement », même si elle peut paraître longue aux yeux de la population.
« Les résultats de l’enquête et de l’analyse en si peu de temps sont un grand succès. Je suis très satisfait de la tournure des événements», conclut M. Turcotte, qui salue le travail de ses partenaires du laboratoire, des enquêteurs et de la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Il s’agit de la sixième enquête pour meurtre menée par le SPVQ sur son territoire cette année. Cinq de ces six homicides ont été résolus.
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Gn Ca news