un badge connecté pour remplacer votre smartphone ?

Ce nouveau gadget baptisé « Al Pin », en forme de pin connecté, soulève de nombreuses questions dans le monde de la tech. Les smartphones font régulièrement l’objet de recherches et de nombreuses entreprises tentent de les remplacer.

C’est un objet très surprenant qui a fait l’objet de nombreuses discussions dans le monde de la tech ces derniers jours. Une sorte d’épingle, avec une intelligence artificielle à l’intérieur, qui pourrait remplacer les téléphones que nous avons dans nos poches. Il porte le nom de « AI Pin ». C’est une sorte d’OVNI technologique, un appareil complètement futuriste censé nous permettre de faire tout ce que nous faisons aujourd’hui avec nos smartphones.

Son écran prend la forme d’une petite épingle carrée. Il n’est pas plus gros qu’un étui Airpods, mesurant moins de cinq centimètres de côté et pesant 34 grammes, et il s’attache à une chemise ou une veste avec un petit clip magnétique riche en technologies.

Il s’agit d’un mini-projecteur qui enverra des informations visuelles directement sur n’importe quelle surface, qui se transformera en écran : une table, un mur ou la paume de ma main.

Ainsi, plus besoin de boutons ou d’icônes, tout est contrôlé par des commandes vocales ou gestuelles grâce à l’intelligence artificielle. ChatGPT est intégré à l’appareil et nous servira d’assistant constant.

Pour passer un coup de fil évidemment, mais aussi pour nous indiquer le nombre de calories contenues dans le plat que l’on s’apprête à manger. L’appareil est équipé d’une caméra qui filme en permanence.

L’IA pourrait reconnaître l’objet que nous manipulons et nous donner des informations, traduire de nombreuses langues et diffuser de la musique également.

C’est comme un smartphone mais presque invisible, qui fait oublier, dont on ne serait pas complètement accro. C’est un nouveau type d’interface homme-machine, avec un petit appareil qui va analyser tout ce qui se passe autour de nous, notre environnement, les gestes de la main et qui a une réponse à tout.

Cette idée de mettre fin au smartphone et de réinventer des interfaces homme-machine plus simples, plus intuitives, que ce soit au travers de lunettes, de lentilles, de réalité augmentée, etc. est dans l’air du temps.

Les commandes sont lancées cette semaine aux Etats-Unis, pour 700 dollars, le prix d’un bon smartphone accompagné d’un forfait mobile.

Avis partagés sur ce nouveau gadget

Les avis sont très partagés sur ce nouvel objet. En effet, il s’est attiré plusieurs moqueries sur les réseaux sociaux ces derniers jours.

Il faut évidemment réfléchir au successeur du smartphone. Mais est-ce le bon facteur de forme ? La question que l’on peut se poser est la suivante : quel problème cet objet peut-il résoudre ? A-t-il une valeur ajoutée par rapport à un smartphone ?

L’IA devrait réagir au doigt et à l’œil avec un niveau de sophistication insensé pour remplacer la simplicité d’un écran tactile.

Il existe plein d’applications pour lesquelles rien ne remplace un vrai écran, pas un mini-écran projeté forcément de moins bonne qualité, que ce soit pour regarder une série ou encore pour répondre à des mails, ou pour prendre des photos. des photos ou des vidéos.

Innovations d’anciens membres de la Silicon Valley

Il y a un tel buzz autour de cette nouveauté. Pour certains, cet engouement est le signe d’une révolution. Le buzz vient notamment du nom des fondateurs à la tête de Humane, Imran Chaundry, qui a été designer chez Apple pendant 20 ans.

C’est lui qui a conçu le premier brevet d’Apple concernant un écran tactile. Il est à l’origine du design de l’interface iOS pour iPhone, celle composée de petites rangées d’icônes.

L’autre co-fondatrice est son épouse, Bethany Bongiorno, qui a également travaillé sur iOS et a notamment participé, avec son mari, à la conception du premier iPad.

À eux deux, en matière d’expérience utilisateur, ils en savent beaucoup sur le sujet. Et quand on dit que le smartphone est un has been…

Il faut donner sa chance au produit tout en gardant un esprit critique. Des start-up fondées par d’anciennes gloires de la Silicon Valley qui ont levé des sommes folles avant d’échouer, c’était déjà le cas avant.

Par exemple avec Andy Rubin, le fondateur d’Android, parti fonder sa propre marque de smartphones, Essential, avec beaucoup de superlatifs et de marketing. Évalué à 1 milliard de dollars, il n’a jamais réussi à conquérir le grand public.