Un agent correctionnel accusé d’agression sur un détenu témoigne à Napanee, en Ontario. cour – Kingston

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Le procès d’un gardien de prison accusé d’avoir battu un détenu à l’établissement de Millhaven il y a plus de dix ans a repris jeudi devant le tribunal de Napanee, en Ontario.
L’agent correctionnel accusé a plaidé non coupable d’agression armée.
L’agression présumée a eu lieu en novembre 2012 à l’établissement de Millhaven, où Christophe Lewis, alors détenu, dit avoir été agressé par l’agent correctionnel Blair Kay, qui lui a aspergé de gaz poivré.
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Kay a témoigné devant le tribunal que Lewis avait refusé une fouille à nu obligatoire et qu’il avait été arrêté en conséquence.
Pendant qu’il était à la barre, Kay a déclaré que le pouvoir était entre les mains de Lewis pour éviter une escalade de l’utilisation de la force pendant l’altercation.
« Je ne voulais pas de cette situation », a témoigné Kay jeudi.
« M. Lewis avait tout le pouvoir du monde pour mettre fin à la situation.
Au cours de l’interrogatoire et du contre-interrogatoire, Kay a expliqué qu’en vertu des lignes directrices sur le recours à la force du Service correctionnel du Canada, le gaz poivré est considéré comme inférieur sur l’échelle de la force, en dessous de la manipulation physique.
Les preuves vidéo brossent un tableau chaotique de plus de cinq officiers coincés dans un petit espace essayant d’arrêter Lewis, après avoir déclaré qu’il refusait continuellement de se soumettre à l’arrestation.
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Un autre officier impliqué dans l’altercation, Michael Kirkwood, a témoigné jeudi, corroborant le récit de Kay sur les raisons de l’arrestation.
Lorsqu’on lui a demandé si Lewis avait montré des signes de conformité avant que le gaz poivré ne soit déchargé, Kirkwood a simplement répondu: « Non, il est resté physiquement peu coopératif. »
Interrogés, les deux hommes ont réfuté les déclarations de Lewis selon lesquelles il aurait perdu connaissance et le contrôle de sa vessie à la suite de l’altercation.
Tous deux ont admis que leurs rapports sur l’incident n’avaient pas beaucoup de détails – ils ont également admis qu’il y avait plus d’officiers présents que nécessaire.
Les dépositions des témoins étant maintenant terminées, le procès reprendra le 9 mars lorsque la Couronne et la défense présenteront leurs observations finales au juge.
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