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Nouvelles canadiennes

Témoignage de Steeve Charland : « Je ne sais pas pourquoi je suis là, juge »

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Steeve « L’Artiss » Charland a présenté mardi son récit du convoi de camionneurs devant la Cour supérieure de l’Ontario. Lors de sa déposition, ce dernier a insisté sur le fait qu’il avait agi dans les limites permises par la loi.

Eh bien franchement, je ne sais pas pourquoi je suis ici, M. le juge a lancé l’homme de Grenville-sur-la-Rouge, devenu une figure de proue du mouvement de contestation contre les mesures sanitaires pendant la pandémie

Steeve Charland fait face à des accusations de méfait et d’incitation à commettre des méfaits. Ces actions auraient été posées au début de 2022, lorsque le convoi de camionneurs a paralysé le centre-ville d’Ottawa.

Mardi, l’accusé a relaté sa participation à l’événement de manière chronologique, le tout ponctué de publications sur les réseaux sociaux.

Steeve Charland et les Farfadaa avaient établi leur campement à la Place des festivals à Gatineau, lors du convoi des camionneurs.

Photo : Radio-Canada / Catherine Morasse

Aucune menace

Steeve Charland est notamment revenu sur une vidéo publiée le 12 février 2022, dans laquelle il s’en prend à la Ville de Gatineau et au propriétaire du stationnement où lui et les Farfadaas avaient établi leur camp.

Les milliers de chars qui arrivent bloqueront tous Gatineaul’entend-on dire, ajoutant qu’il a fait de son mieux pour respecter la réglementation municipale.

Mardi, il a toutefois précisé qu’il ne s’agissait pas d’une menace. On a essayé de leur rendre service (la police de Gatineau)» argumenta-t-il.

Quant aux sommes d’argent qu’il a distribuées aux camionneurs et autres manifestants, Steeve Charland les présente davantage comme des actes de charité. Il a déclaré avoir d’abord aidé un camionneur qui était à court d’essence et de nourriture et qui était tombé malade.

Des actions dans les limites de la loi, selon Charland

L’avocat de Steeve Charland est ensuite revenu sur l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence, le 14 février 2022. Ce jour-là, Steeve Charland avait ordonné aux manifestants de attendez; un message qu’il dit avoir envoyé puisque, semble-t-il, la mesure devait encore être approuvée par le Sénat.

Si on vous avait dit que (la manifestation) était devenue illégale, qu’auriez-vous fait ?» a demandé Me Nicholas St-Pierre à propos de son client.

je serais parti » répondit d’emblée Steeve Charland.

Ce dernier a conclu son témoignage en insistant sur le fait qu’il avait toujours manifesté de manière légale, même s’il avait tenté de pousser les règles en vigueur.

Il a toutefois reconnu que la seule fois où il est allé trop loin, c’est lorsque lui et les Farfadaa ont bloqué le tunnel Louis-Hippolyte La Fontaine à Montréal, en mars 2021. Ce geste lui a aussi valu une centaine d’heures de travaux d’intérêt général.

Le palais de justice d'Ottawa.

Steeve Charland sera contre-interrogé jeudi au palais de justice d’Ottawa. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / David Richard

Contre-interrogatoire jeudi

La Couronne prévoit contre-interroger Steeve Charland jeudi et vendredi. Pour l’avocat François Dulude, ce sera l’occasion de démontrer une fois de plus, selon lui, organisation, aide et encouragement dont l’accusé a fait la démonstration lors du convoi de camionneurs.

Il y a trois semaines, la Couronne a appelé à témoigner deux policiers de Gatineau et un agent du Service de police d’Ottawa. Le reste des preuves reposait essentiellement sur des vidéos captées et publiées sur les réseaux sociaux par Steeve Charland et sa compagne.

Avec les informations de Rémi Authier

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