Sortir de la léthargie en résistant à la folie

[ad_1]
Albert Einstein est crédité à tort d’avoir déclaré que « la définition de la folie consiste à faire la même chose encore et encore et à s’attendre à des résultats différents ».
La véritable origine de cette expression reste floue, mais elle est souvent évoquée lorsqu’il est question de hockey car elle devient rapidement pertinente lorsqu’on parle du processus.
Ah, le fameux processus.
Les coachs préfèrent généralement se concentrer sur le processus plutôt que sur le résultat, car un bon processus est susceptible de conduire à un bon résultat la plupart du temps, tandis qu’un bon résultat d’un processus défectueux ne mènera probablement pas à un bon résultat. beaucoup viable.
Entrez Josh Anderson et certains de ses complices du Canadien aux prises avec la léthargie, et on pourrait comprendre qu’ils remettent en question le processus si les résultats n’arrivent pas.
Anderson aurait parfaitement le droit de craindre de devenir fou en répétant la même chose et en s’attendant à un résultat différent.
Encore mardi, lors de la défaite 2-1 contre les Flames de Calgary, il avait le but égalisateur sur la lame de son bâton avec 1:08 à jouer, mais il a été volé par le gardien de but Jacob Markstrom. Ce genre de chance se répète soir après soir chez lui, mais le voilà à 16 matchs cette saison sans avoir marqué le moindre but.
Me retrouver ainsi au centre de la case sans pouvoir marquer, je n’arrive pas à y croire. je suis toujours captivé
il a admis sa chance à la fin du match.
L’entraîneur-chef Martin St-Louis fait du travail vidéo avec lui et enrobe le tout d’un peu d’humour. Des entraîneurs spécialisés comme Adam Nicholas, Scott Pellerin et Paul Byron sont également sur la glace lors des entraînements pour effectuer un travail individuel avec ceux qui en ont besoin. Ils étudieront avec eux la façon dont ils positionnent la rondelle sur leur raquette ou ce qu’ils font ou ne font pas pour tenter de tromper l’adversaire.
Même s’il est tentant de se protéger de la folie, St. Louis et tous les autres prêchent qu’Anderson continue à faire ce qu’il a fait jusqu’à présent.
Il a tellement de bonnes occasions de marquer, il y en a une qui finira par payer, a insisté Nick Suzuki. Il pense peut-être qu’il doit changer quelque chose, mais il doit continuer à faire ce qu’il fait, ça finira par s’arranger.
Le Tricolore, en tant qu’équipe, fait les choses de la bonne façon. Selon Astuce de statistiques naturellesquelle que soit la situation de jeu, il arrive à la 11ème place du LNH pour le nombre d’occasions de but dangereuses par incréments de 60 minutes. Il n’arrive cependant qu’à la 26ème place pour le nombre de buts par match.
Il existe un véritable écart entre le processus et le résultat.
Les chances de marquer sont l’affaire d’une unité de cinq personnes capables de travailler de manière coordonnée, capables de se retrouver sur la glace. Là-dessus, le CH est là.
Toutefois, cela ne dépend que de celui qui a la rondelle sur son bâton. C’est pourquoi on parle tant de la sécheresse d’Anderson depuis le début du calendrier. Aucun joueur de la ligue n’a eu d’occasions plus dangereuses en 5v5 sans en convertir une seule.
En même temps, ce n’est pas la première fois qu’Anderson traverse un tel désert. En 2019, avant que sa saison ne se termine en raison d’une blessure, il a disputé 21 matchs avec les Blue Jackets de Columbus sans trouver le fond des filets.
Il n’est cependant pas le seul à voir son nom attaché aux manquements du Canadien. Tanner Pearson n’a pas marqué à ses 11 derniers matchs, Alex Newhoo à ses 13 derniers matchs, Jake Evans à ses 15 derniers matchs et Rafaël Harvey-Pinard est toujours à la recherche de son premier but après 13 matchs.
Les deux derniers ont également eu de bonnes chances contre les Flames.
Cela commence à peser lourd sur chacun de ces acteurs.
Cole Caufield s’est montré frustré à quelques reprises mardi soir au Centre Bell.
Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes
Cherchez le tirage rapide
Martin St-Louis le sait pour l’avoir vécu, le risque dans les circonstances est de chercher le coup parfait pour vaincre la léthargie. Mais c’est une erreur.
Ce n’est pas grave si tu ne sais pas où ça va, c’est la vitesse avec laquelle tu déclenches tes tirs, a expliqué St-Louis après la rencontre. Si vous ne savez pas où elle va, je ne pense pas que le gardien sache non plus où elle va. Il s’agit de décocher le plus rapidement possible. Les gardiens sont tellement bons, quand on prend son temps et qu’on arrête la rondelle tout le temps, il faut un tir parfait parce que les gardiens sont là.
Parfois, ce ne sera pas une passe parfaite, mais ce n’est pas grave, du moment que vous pouvez l’envoyer sur le net. Le gardien est alors en mouvement et il y a beaucoup plus de trous que lorsque vous arrêtez la rondelle et essayez de l’envoyer à un endroit parfait.
il ajouta.
Anderson accumule les occasions de marquer, mais il n’est pas seulement volé par le gardien. Il rate également le filet dans 36 % des tirs qu’il tente, et cette proportion inclut les barres horizontales qui résonnent comme ce fut le cas en deuxième période mardi.
Pearson rate la cible dans 31 % des cas.
C’est un peu ce qui se passe lorsqu’on voit une ouverture à peine plus grande qu’une rondelle. On cherche le lancer parfait et on tire large.
Cole Caufield est un buteur plus expérimenté – bien qu’il puisse lui-même convertir ses tirs plus souvent à force égale – et il ne rate la cible que 21 % du temps. Cela ne le rend pas plus efficace, mais c’est peut-être la différence entre un joueur qui se cherche et un autre qui reste confiant en ses capacités.
Saint-Louis a également observé que la Ligue nationale était devenue une ligue ponctuelle. On ne parle pas ici de tirs frappés tirés des cercles en avantage numérique, mais simplement de joueurs qui tirent immédiatement lorsqu’ils se trouvent dans la zone favorisée.
La semaine dernière, lors de la visite du Lightning de Tampa Bay, Nikita Kucherov a ouvert le score après 22 secondes en battant Jake Allen de cette façon :
La veille, à Toronto, voir ce même Kucherov :
C’est exactement ce dont parle St-Louis.
On dit souvent qu’au-delà des joueurs dont il dispose, le Canadien aura besoin de talents offensifs plus avancés pour espérer devenir un jour une puissance dans la ligue. L’équipe est suffisamment créative pour créer des occasions de but, mais il faut des talents particuliers pour les convertir avec régularité.
Anderson, Newhook et Pearson n’ont pas un niveau de compétence comparable à celui de Kucherov, mais ils en ont tous de quoi se sortir du marasme.
C’est bien d’avoir un entraîneur-chef qui comprend ce que l’on traverse. Il a joué, il comprend le phénomène de léthargie et de bonnes séquences. Je dois persister et continuer à pousser
conclut Anderson.
Et surtout, ne devenez pas fou en répétant la même chose en attendant un résultat différent.
[ad_2]
Gn Ca sport