Saint-Agapit : des dizaines d’emplois perdus dans la fermeture de l’abattoir Agri-Bio

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La Coopérative Exceldor fermera son abattoir de volailles basé à Saint-Agapit le 21 avril. Au total, 67 personnes se retrouveront au chômage. L’entreprise a confirmé avoir été contrainte de cesser ses activités à l’abattoir Agri-Bio, acquis en 2012.

Selon le chef du gouvernement et des relations publiques d’Exceldor, Denis Paquet, la décision n’a pas été prise à la légère. « Ce n’est jamais agréable de dire à des employés fidèles qu’ils devront changer d’emploi », dit-il.

Les 15 derniers mois ont été « particulièrement difficiles » pour l’abattoir de volailles spécialisées de la coopérative, selon M. Paquet. « C’était vraiment mal. Nous avons enregistré des pertes de plus de 100 000 $ chaque mois. Ça ne pouvait pas continuer comme ça. »

Exceldor rencontrera individuellement tous les employés concernés pour les aider à traverser cette étape difficile. « Nous allons leur proposer d’être relocalisés dans d’autres branches, comme notre abattoir de Saint-Anselme, plaide le chef du gouvernement et des relations publiques. Nous avons des besoins importants de main-d’œuvre partout, nous allons donc donner la possibilité aux employés de rester avec nous.

Onde de choc

Le maire de Saint-Agapit, Yves Gingras, a reçu la nouvelle de la fermeture « comme un coup de poing », lorsque le directeur général d’Exceldor, Christian Jacques, l’a appelé pour lui annoncer la mauvaise nouvelle, le 8 mars dernier.


Saint-Agapit : des dizaines d'emplois perdus dans la fermeture de l'abattoir Agri-Bio

« Cet abattoir fonctionne depuis plus de 30 ans. […], c’est triste. Il y a des dizaines de bons emplois pour les gens de Saint-Agapit et d’ailleurs », note-t-il.

Le maire lui-même a travaillé un temps pour Agri-Bio il y a 25 ans et dit avoir un « attachement particulier au lieu ».


Saint-Agapit : des dizaines d'emplois perdus dans la fermeture de l'abattoir Agri-Bio

Plusieurs citoyens de la municipalité sont restés bouche bée lorsqu’ils ont appris que l’usine allait devoir fermer ses portes. « C’est très surprenant, ça a l’air de bien marcher. C’est dommage pour la région de perdre des emplois rémunérés », a déclaré Martin Murray.

De son côté, Lise Mailly a eu un pincement au cœur en apprenant la nouvelle, puisqu’elle connaissait personnellement les anciens propriétaires, la famille Giguère.

« Ils sont là depuis des années », dit-elle. yvon [Giguère] et sa femme Rolande ont commencé avec un petit abattoir de poulets au rang de la ligne. C’est d’autant plus affligeant qu’on les a vus évoluer.

Lueur d’espoir

Toutefois, M. Gingras demande aux employés touchés de ne pas désespérer, puisque des discussions ont déjà eu lieu avec un propriétaire d’abattoir de la région pour transformer celui de Saint-Agapit en usine de transformation.

« C’est de bon augure pour que le lieu change de vocation, mais garde une partie de son personnel. Ce serait certainement plus petit, mais cela aiderait tout de même à maintenir de bons emplois. Nous en saurons plus dans les mois à venir. »

De son côté, Exceldor n’a pas voulu aller trop loin sur le contenu des négociations. « Nous savons qu’il y a des gens qui aimeraient reprendre l’usine. On va entretenir le matériel, on ne démontera rien, précise Denis Paquet. […] Nous sommes ouverts à une transaction avec quiconque souhaite reprendre l’usine. Ce qu’ils veulent en faire ne dépend pas de nous.

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