Procès d’un ancien Voltigeurs : la victime présumée aurait tenté de se suicider

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La victime présumée d’un viol collectif auquel aurait participé Noah Corson, un ancien joueur de hockey des Voltigeurs de Drummondville, aurait tenté à de nombreuses reprises de se suicider après les événements, a-t-elle témoigné au palais de justice de Drummondville mardi au ouverture du procès du joueur de hockey.
Les faits se seraient produits à la résidence de la victime présumée, à Drummondville, en octobre 2016. Cette dernière était alors âgée de moins de 16 ans. Trois jeunes hommes, dont Noah Corson, alors adulte, se seraient rendus à son appartement, même si un seul d’entre eux avait été invité.
La jeune femme, que Radio-Canada ne peut nommer en raison d’une interdiction de publication, a témoigné toute la matinée. Elle a raconté en détail ce qu’elle se souvient des événements. Elle a déclaré avoir de nombreux trous de mémoire, mais s’est rappelée qu’il y avait, selon elle, trois individus qui ont participé à l’attaque, dont Noah Corson.
La victime présumée s’en souvient très bien, dit-elle, en verbalisant qu’elle ne voulait pas avoir de relations sexuelles. Elle se souvient également que quelqu’un a tenté de lui enlever ses vêtements contre sa volonté.
Elle a également indiqué qu’elle avait décidé de porter plainte après une certaine période de réflexion et de turbulences, au cours de laquelle elle a tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.
Chaque processus de reporting est individuel. Les gens font face à des éléments qui leur ont été imposés, essaient de vivre avec ça. Il s’agit de gérer les conséquences émotionnelles et psychologiques qui en découlent. Le moment où ils sont prêts à aller de l’avant dépend entièrement d’eux
a souligné le procureur criminel et pénal Marc-André Roy, quittant la salle d’audience en début d’après-midi.
Les deux autres accusés dans cette affaire ont déjà plaidé coupable.
L’un d’eux a également été appelé à témoigner. Il a dit qu’il connaissait la victime. Il a également mentionné plusieurs choses à propos de Noah Corson, notamment le fait qu’il était présent le soir de l’événement.
Il a également mentionné que Noah Corson aurait été le premier à verbaliser l’idée d’avoir des activités sexuelles en groupe. Il dit également avoir entendu des bruits en quittant la pièce, ce qui laisse entendre que Noah Corson a été brusque avec la victime présumée.
Celui qui a témoigné mardi a également déclaré avoir vu la victime présumée pleurer dans sa chambre, alors qu’il quittait la résidence. Il dit qu’il est allé lui présenter ses excuses.
Selon les éléments de preuve de l’accusation, trois personnes ont participé à cette infraction. Deux des accusés étaient des adolescents. Ils ont été jugés dans le cadre du système de justice pénale pour adolescents et ont déjà plaidé coupables de ces événements.
a précisé Me Marc-André Roy.
Lors du contre-interrogatoire, l’avocat de la défense a laissé entendre à travers ses questions que les relations sexuelles auraient pu être consensuelles, ce qui a été réfuté à plusieurs reprises par la victime présumée.
Selon Me Marc-André Roy, même si la victime présumée avait consenti, il y aurait eu une infraction en raison de son âge.
La jurisprudence est claire : la Cour d’appel a déterminé que le consentement n’est pas admissible pour les relations sexuelles en groupe entre personnes de moins de 16 ans.
se souvient-il.
Le procès devrait se poursuivre jusqu’à jeudi.
L’avocat de la défense, Me Jasmin Laperle, n’a pas souhaité faire de déclaration aux médias pour le moment.
Avec les informations de Thomas Deshaies
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