Parole d’excluEs lance un projet sur le « Vivre ensemble » à Montréal-Nord

Afin de créer une communauté plus solidaire et solidaire, l’organisme Parole d’excluEs lance aujourd’hui le projet « Vivre ensemble à Montréal-Nord ». Ce lancement a eu lieu le samedi 18 mars au centre culturel et communautaire du quartier.
L’objectif de cette initiative est de renforcer le lien social entre les citoyens et « cela va au-delà de la création d’un espace de dialogue », souligne le directeur général de l’organisation, Olivier Bonnet.
Il y a une grande richesse à Montréal-Nord, avec des cultures différentes qui se côtoient, mais il n’y a pas d’espaces d’échange et c’est vraiment l’occasion de découvrir la richesse de ces cultures qui cohabitent dans le quartier. .
Olivier Bonnet, directeur général de Paroles d’excluEs
En 2020, Parole d’excluEs avait déjà organisé un « Dialogue culturel », une activité qui n’allait pas aussi loin que le projet actuel. « Vivre ensemble » mettra en place des actions dans plusieurs domaines sur une durée d’un an. L’organisation lance un appel à tous les acteurs des arts, qu’il s’agisse des arts visuels, de la poésie ou du théâtre, à rejoindre le groupe afin « d’en faire des spectacles et des activités ». micro ouvert ».
La mission de Parole d’excluEs est de susciter la voix et la mobilisation des citoyens, de développer l’action collective des personnes en situation d’exclusion et de pauvreté. L’organisation cherche à créer des transformations significatives menant à un monde plus inclusif et plus juste.
« Rassembler au lieu de diviser »
Par ailleurs, le projet « Vivre ensemble » devrait permettre de réduire le sentiment d’insécurité qui habite ce quartier. « C’est un effet indirect de faire travailler des personnes d’horizons culturels différents sur des projets créatifs, de renforcer le sentiment d’appartenance et de réduire celui d’insécurité, cela va permettre de rassembler au lieu de diviser », poursuit Olivier Bonnet.
De nombreuses personnes d’horizons culturels différents ont participé au lancement du projet, comme Doan Trang Phan qui est d’origine vietnamienne. Elle est une vieille les bateliers (personnes qui ont fui leur pays d’origine par la mer) sont arrivés à Montréal-Nord en 1980, après avoir passé cinq jours avec une soixantaine de personnes sur un petit voilier près de l’Indonésie, avant de se retrouver dans un camp de réfugiés de l’ONU.
Elle a été sélectionnée deux jours plus tard par Immigration Canada. Doan Trang Phan est actuaire de la sécurité sociale de formation et membre de Parole d’excluES. Et à cet effet, elle a tenu un kiosque d’information sur sa culture lors du lancement.
journalmetro