« Pablo Escobear », l’ours de la cocaïne qui attaque Hollywood

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« Cocaine Bear », la nouvelle comédie noire d’Universal Studios, sort vendredi dans l’espoir de secouer Hollywood avec son scénario très vaguement basé sur l’histoire vraie d’un ours sauvage qui a avalé un pain de cocaïne crue.

« Nous aimons prendre au sérieux les idées folles », a plaisanté le coproducteur du film Aditya Sood lors de la première du film à Los Angeles cette semaine.

« Cocaine Bear » dans sa version originale et « Ours under cocaïne » au Québec, « c’est difficile de faire mieux », estime Aditya Sood.


Le film s’inspire d’un événement survenu en 1985, lorsque des paquets de cocaïne ont été largués d’un avion par des passeurs dans une forêt du sud des États-Unis, puis consommés par un ours noir de 80 kg.

Le véritable ours, rapidement surnommé par les médias « Pablo Escobear » – en référence au trafiquant colombien Pablo Escobar – est malheureusement décédé d’une overdose. Mais le film imagine ce qui se serait passé si l’ours avait développé une envie de poudre blanche, se lançant dans une frénésie meurtrière pour s’en procurer davantage.

Le scénariste Jimmy Warden a pitché l’idée aux producteurs Phil Lord et Christopher Miller, qui ont notamment travaillé sur les films d’animation « The Lego Movie » et « Spider-Man : Next Generation ». Le duo a ensuite présenté l’idée à Universal.

L’un des plus anciens et des plus grands studios d’Hollywood, Universal est connu pour sa large gamme de films divers, allant de la violente comédie de Noël de 2022 « Violent Night » au prochain film à succès de Christopher Nolan. , « Oppenheimer ».

Selon des experts de l’industrie cinématographique, le studio compte sur l’idée de base peu commune du film pour se démarquer du lot de longs métrages proposés dans les salles noires américaines ces derniers temps, entre super-héros qui écrasent le box-office, et comédies au succès mitigé.

« Ils ne recherchent pas un public grand public – ils essaient de séduire les gens qui aiment les films provocateurs et loufoques, qui veulent passer un bon moment au cinéma », a déclaré l’expert Paul Dergarabedian de Comscore.

La bande-annonce du film compte déjà plus de 16 millions de vues sur YouTube, et l’ours protagoniste a son propre compte sur les réseaux sociaux avec des tweets qui sont devenus viraux comme : « Je suis l’ours qui a mangé de la cocaïne. Voici mon histoire ».

Sans surprise, le film a suscité la polémique.

Marty Makary, expert en santé publique et auteur bien connu, s’est dit « déçu » de voir Hollywood « faire à nouveau sensation à propos de la cocaïne », montrant son usage comme quelque chose « d’amusant et drôle ».

« Nous devrions tous être blessés par des œuvres de divertissement qui prennent à la légère les drogues qui déchirent notre pays », a-t-il écrit sur Twitter.

Derrière la caméra pour « Crazy Bear » : la réalisatrice de « Pitch Perfect 2 » et de la version 2019 de « Charlie’s Angels », Elizabeth Banks, également actrice notamment dans la saga « Hunger Games ».


Lors d’un entretien avec l’AFP, Elizabeth Banks s’est dite prête à faire le film après avoir lu le scénario au début de la pandémie de COVID-19, une période qu’elle décrit comme « la période la plus chaotique de l’histoire de l’humanité depuis des siècles ».

« Je me suis dit qu’il n’y avait pas de meilleure métaphore du chaos ressenti par tous en 2020, qu’un ours sous cocaïne », assure le réalisateur.

Pour Keri Russell, l’actrice principale du film, « c’était tellement fou, amusant et fou que j’ai pensé, pourquoi ne ferions-nous pas ce film maintenant. »

« C’est une évasion totale », ajoute l’actrice.



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