Ottawa et Québec veulent quadrupler le Saguenay–St. Parc marin du Saint-Laurent


L’objectif principal du projet est de protéger une plus grande partie de l’habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent, dont plus de 60 % est actuellement situé à l’extérieur des limites du parc marinpeut-on lire dans un communiqué.

» Cette volonté de nos gouvernements respectifs répond directement aux objectifs auxquels le Canada et le Québec se sont engagés lors de la COP-15 à Montréal. »

Une citation de Steven Guilbeault, ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique

Dans sa forme actuelle, le projet permettrait de quadrupler la superficie du parc. La superficie actuelle du parc marin est de 1245 km2.

Le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec, Benoit Charette, et le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbault, ont fait une annonce concernant le Saguenay-St. Parc marin du Saint-Laurent à Tadoussac.

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Québec et Ottawa entendent rencontrer, au cours des prochains mois, les organismes régionaux et municipaux ainsi que les parties concernées, dont les nations autochtones, les groupes de recherche et les entreprises locales pour recueillir leurs commentaires.

Les gouvernements prévoient également de tenir une phase de consultation publique, qui portera notamment sur les limites proposées et les mesures de protection envisagées.peut-on également lire dans le communiqué de presse.

Des ambitions bien accueillies

Dans un communiqué, la Société de la nature et des parcs (SNAP Québec), se déclare ravie de cette annonce officielle.

L’agrandissement du parc marin est un grand pas pour le béluga et un pas de géant pour le Saint-Laurent souligne Alain Branchaud, biologiste et directeur général du INSTANTANÉ Québec.

Pour la Coalition Union 138, qui milite pour la construction d’un pont entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine, cette annonce est aussi une bonne nouvelle. On sait à quel point ce secteur est risqué, pour 2 200 espèces, dont le béluga, qui est une espèce en voie de disparition.fait valoir le porte-parole de l’organisme, Guillaume Tremblay.

Un béluga dans les eaux sombres.

Le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent fait partie des espèces menacées au Canada. (Photo d’archive)

Photo : Getty Images

Cela renforce notre position que nous avons à la Coalition Union 138, car c’est un des éléments que nous soulevons pour la construction d’un pont sur la rivière Saguenay., ajoute le gérant. Selon Guillaume Tremblay, le nombre de traversées des traverses varie autour de 40 000 annuellement.

Émilien Pelletier, professeur émérite à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski et président du comité consultatif sur le parc marin, a indiqué jeudi qu’il espère que les gouvernements offriront du financement pour mettre en œuvre ce projet d’agrandissement.

Émilien Pelletier pose devant une affiche.

Émilien Pelletier est président du comité de coordination du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Ce parc est situé à la jonction entre la rivière Saguenay et l’estuaire du Saint-Laurent. La création du Saguenay—St. Le parc marin du Saint-Laurent en 1998 est le fruit d’une collaboration entre les gouvernements fédéral et provincial.

En novembre dernier, le gouvernement du Québec confirmait que des discussions étaient en cours avec Ottawa sur un éventuel projet d’agrandissement du Saguenay–St. Parc marin du Saint-Laurent.

Avec les informations de Camille Lacroix et Marie-Christine Rioux


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