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Divertissement

Nadeau-Dubois répond à Dorion

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Une soixantaine d’heures se sont écoulées depuis la publication des premières interviews de Catherine Dorion sur son nouveau livre Les têtes brûlées : carnets d’espoir punkentre autres dans les pages de Soleil.

Et environ 24 heures après l’émission télévisée Tout le monde en parleoù elle était invitée, Gabriel Nadeau-Dubois lui a répondu par une longue publication sur les réseaux sociaux, lundi soir.

« Catherine et moi n’avons pas eu une relation des plus faciles. Cela ne surprendra personne. Il n’en reste pas moins que malgré nos différences et nos désaccords (…), le récit qu’elle raconte de son passage en politique est bouleversant », commence-t-il son long texte de près de 1 200 mots.

Le livre est en vente dans les librairies depuis lundi.

Lundi matin, tant M. Nadeau-Dubois que sa co-porte-parole féminine, Manon Massé, ont refusé de commenter les critiques formulées par Mme Dorion à leur égard.

Au mieux, les médias ont dû se contenter d’une réponse au I d’un membre de l’équipe des communications de l’aile parlementaire de QS, Louis-Philippe Boulianne, qui a dirigé la campagne électorale de Mme Dorion lors de son élection. comme député dans la circonscription de Taschereau, en 2018.

M. Boulianne est abordé dans le livre, mais sans être nommé.

Toute la journée de lundi, le fil de communication au sein du parti était de dire que le livre venait de sortir et qu’on allait prendre le temps de le lire avant de le commenter.

Même chose pour les trois candidates au poste de co-porte-parole féminine en remplacement de Mme Massé, dont deux sont encore députées, Ruba Ghazal et Christine Labrie. Réponse similaire de la part d’Émilise Lessard-Therrien.

Des positions irréconciliables

« Personne ne devrait jamais se montrer aussi blessé par son engagement politique. Nulle part et surtout pas à Québec solidaire. Il ne faut pas sacrifier notre santé mentale en s’engageant envers le Québec», affirme d’emblée M. Nadeau-Dubois, dans son message de lundi soir.

Mme Dorion explique dans son livre à quel point le traitement réservé aux médias et à la direction de son parti l’a conduite à l’épuisement professionnel au cours de son mandat.

« J’aurais aimé trouver un chemin entre sa vision de la politique et la mienne. (…) Rapidement aussi, il devient clair que même si nous sommes souvent d’accord sur les défauts du Parlement, nous ne sommes pas d’accord sur ce que nous devons y faire», poursuit-il, reconnaissant également que certaines de leurs positions se sont révélées inconciliables.

Sans assumer la responsabilité ni reconnaître un tort précis, M. Nadeau-Dubois est tout de même d’accord avec Mme Dorion sur quelques points.

« Catherine avait un point de vue différent et nos désaccords n’ont jamais été résolus. C’est un défi auquel sont confrontés de nombreux partis qui veulent mettre fin au statu quo : comment transformer le système politique tout en y participant ?

« Les médias, les partis et nos institutions doivent aussi se poser une question importante : comment faire une place à chacun, du plus ordinaire au plus farfelu, en politique ? » a-t-il également écrit.

Et le patriarcat

Sans oublier la question du genre et du patriarcat si chère aux débats solidaires et qui a refait surface dans la journée de lundi. Certains militants ou ex-militants l’ont évoqué dans leurs commentaires sur les réseaux sociaux.

« La politique est difficile pour tous ceux qui se lancent dans l’arène, surtout quand on est une femme et qu’on ne rentre pas dans les normes et les conventions », a reconnu le leader de QS. C’est encore trop souvent un monde d’hommes et aucun parti n’est au top de ses affaires en la matière. Manon m’a beaucoup fait grandir là-dessus : il faut écouter la parole des femmes qui s’engagent. »

« Nous avons tous un long chemin à parcourir, moi aussi. Que vous soyez en politique ou non, la vie est un long processus d’apprentissage. »

Gabriel Nadeau-Dubois, leader parlementaire et co-porte-parole de Québec solidaire

M. Nadeau-Dubois se montre globalement magnanime, tout en soulignant qu’il ne fera pas «une grande série d’entrevues pour répondre à Catherine ou donner ma version de certains événements».

« J’ai un message pour les membres de la grande famille unie : vous n’êtes pas obligés de choisir un camp, car il n’y a pas de camp à choisir. Notre famille politique a besoin de tout le monde. Les punks et les moins punks.

« (…) Bon, je ne peux pas te promettre que je vais devenir punk, c’est vrai que ce n’est pas trop mon style », conclut-il, entre le ton du bon père de famille et de celui qui veut limiter les dégâts.

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