Martin St-Louis : « On ne finit pas le travail »


Vingt-six matchs. C’est ce qui reste à la saison du Canadien. Avec l’infirmerie qui déborde, les victoires qui se font rares et la lutte inexistante pour une place en playoffs, cette dernière ligne droite risque d’être longue.

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Évidemment, cela dépend de la perspective à partir de laquelle on regarde la situation. Philosophe à ses heures perdues, Martin St-Louis a repris une citation de Theodore Roosevelt selon laquelle se comparer aux autres nous prive souvent du sentiment de satisfaction.

« Quand on regarde le classement et qu’on se mesure aux autres équipes, on peut facilement perdre le plaisir », a expliqué l’entraîneur-chef des Canadiens, bien conscient que son équipe est 26e au total.

« Nous devons garder l’accent sur nous-mêmes pour apporter de l’enthousiasme. Nous voulons continuer à grandir et à apprendre », a-t-il ajouté.

Parfois, l’apprentissage se fait à la dure. Comme ce fut le cas jeudi dernier à Raleigh, et samedi à Toronto. En jeu pendant une bonne partie du match, le Canadien a fini par s’effondrer devant bien plus fort que lui.

« Il faut finir les matchs, il faut finir les périodes, il faut finir notre présence, ont martelé les Lavallois. Nous sommes là, nous sommes dans la bonne position. Mais nous ne terminons pas le travail. Nous devons être plus exigeants de ce côté. »

Signes encourageants

Cette réalité est souvent celle d’une équipe inexpérimentée. Inconstance et jeunesse vont souvent de pair. Sans compter qu’avec le nombre de blessés, plusieurs joueurs n’occupent pas le bon fauteuil.

Là encore, il y a deux façons de voir la situation : se concentrer sur les 20 dernières minutes durant lesquelles le Canadien lui a échappé ou penser qu’il a tenu tête à certaines des meilleures formations du circuit pendant quarante minutes.

Sans surprise, Jordan Harris préfère la seconde.

« Au début de la saison, peu de gens nous ont donné la chance de pouvoir rivaliser avec des équipes de cette stature. C’est encourageant de savoir qu’on peut se battre avec n’importe qui quand on joue bien.

« Oui, c’est embêtant de voir que quelques erreurs nous font perdre ces matchs », a-t-il poursuivi. Il y a des points positifs à retenir, mais il y a aussi des opportunités d’apprentissage. »

Ce qui n’est pas mal en soi.

Un autre grand défi

Une autre belle opportunité risque de se présenter à eux, mardi soir, à Newark. Troisièmes de la LNH, les Devils n’ont perdu que deux de leurs dix derniers matchs en temps régulier.

« La clé sera certainement la cohérence. Il faudra être malin et éviter les erreurs mentales, car dans la LNH, les meilleurs clubs sont trop talentueux pour gâcher des occasions de marquer », a fait valoir Alex Belzile.

C’est le cas de Jack Hughes. Avec 35 buts, l’ancien coéquipier de Cole Caufield est au cœur de la course au trophée Maurice-Richard.

C’est Samuel Montembeault qui affrontera les tirs des joueurs des Diables.




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