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Entreprise

Les sentiers de motoneige que nous connaissons actuellement sont en danger

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Selon les experts de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, si les complications administratives continuent de décourager les bénévoles des clubs, le réseau de sentiers actuel pourrait bien disparaître.

«Il est certain que l’épuisement de nos bénévoles, avec toute la réglementation qui les entoure, pourrait bien avoir raison de leur motivation», a expliqué le directeur général de la Fédération, Stéphane Desroches.

« Au niveau de la Fédération, nous essayons de faire au mieux avec les informations dont nous disposons, mais souvent, nous sommes très vite pris de court par rapport à nos partenaires, les ministères. Je crois qu’eux-mêmes n’ont pas eu le temps de finaliser leurs analyses au niveau du droit. »

Chaque saison, les motoneigistes parcourent des sentiers aménagés et entretenus par des équipes de bénévoles des 197 clubs du Québec.

Photo fournie par Julien Cabana

Actuellement, la Fédération travaille sur des modifications à la Loi sur les parcs et forêts.

« Nous avons l’opportunité de clarifier cette loi et surtout de pouvoir la replacer dans son contexte avec la loi VHR du ministère des Transports, qui encadre la pratique des véhicules tout terrain. Nous ne savons pas laquelle des deux lois a préséance sur l’autre en ce qui concerne l’utilisation des terres publiques.

« Un bon exemple de cela avec ce qui s’est passé avec une ZEC. Des sentiers sont aménagés sur les terrains publics où sont situées les ZEC, sentiers sur lesquels les motoneigistes ayant droit de passage devraient circuler gratuitement. En revanche, dans la loi qui régit les ZEC, elles disposent d’un droit de veto sur la circulation.

« Nos sentiers sont entretenus selon la loi ORV. Nous avons des obligations législatives à respecter que les clubs doivent appliquer pour créer des sentiers sûrs et bien balisés. »

Pas de droit de regard

Même si les clubs de motoneigistes doivent respecter les normes de la loi sur les VTT, ils rencontrent des problèmes de circulation selon la loi forestière.

« Même si nos clubs doivent respecter toutes les normes de la loi sur les VHR, selon la loi Parcs et Forêts, n’importe qui peut se promener dans les sentiers. Selon la loi VHR, les largeurs, les poids, etc. doivent être respectés. Du jour au lendemain, on se retrouve avec des véhicules dont les chenilles ne sont pas reconnues selon les normes du Comité de sécurité et de certification des motoneiges (SSCC) », ajoute Stéphane Desroches.

« À titre d’exemple, le nouveau Widescape est maintenant immatriculé par la SAAQ, sans vérifier si le véhicule était certifié, alors que la motoneige doit être certifiée pour circuler en sentiers. Un corps de police peut nous émettre des infractions si notre motoneige n’est pas certifiée SSCC. Il n’y a pas eu de concertation avec les deux fédérations, la nôtre et celle du quad, pendant que nous développions l’expertise pour les sentiers.

« Pour ces raisons, je crois que la création du réseau de sentiers de motoneige au Québec, dans sa forme actuelle, est en danger. »

Fonctionnement des silos

Avec toutes les normes auxquelles ils doivent désormais répondre, les bénévoles qui veulent construire un pont, qui coûtait auparavant 35 000 $, doivent aujourd’hui débourser 250 000 $ pour la même infrastructure.

« Pour moi, la manière de résumer la situation est assez simple. Les différents ministères, lorsqu’ils travaillent dans le domaine législatif, le font en silos. Ils ne se parlent pas, affirme le président de la Fédération, Réal Camiré. Nous avons la loi VHR qu’il faut suivre à la lettre et patauger d’un ministère à l’autre.

« Ils ont chacun leur loi, et comme ils ne communiquent pas entre eux, nous sommes pris dans la tourmente. Ce sont les clubs et leurs bénévoles qui paient le prix fort des efforts qu’il faut investir pour créer les sentiers. Ce sont des bénévoles. Très souvent, nous recevons des messages du gouvernement que nous transmettons aux clubs et qu’ils ne comprennent pas comme nous le faisons parfois. »

Pour la saison qui approche, les clubs ont réussi à résoudre les problèmes pour offrir un réseau de sentiers intéressants aux motoneigistes.

♦ La vente des droits d’accès à prix réduit se poursuit jusqu’au 9 décembre. Vous pouvez économiser 90 $. La vente s’effectue uniquement en ligne, sur le site de la Fédération, à l’adresse : www.fcmq.qc.ca.

Les sentiers de motoneige que nous connaissons actuellement sont en danger



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