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monde

Les paroles de Trump peuvent coûter des vies

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Donald Trump, tel un maître de la rhétorique décadente, crache son venin en traitant ses opposants politiques de « vermine ». Un éclat dénoncé par le clan Biden, qui pointe dans ses propos l’ombre nauséabonde d’Hitler et de Mussolini. Nous ne pouvons ignorer que dans les heures sombres de l’humanité, lorsque l’Allemagne nazie complotait l’extermination de six millions de Juifs, c’est ce même lexique déshumanisant qui a été brandi, transformant des millions de vies en poussière aux yeux. du monde.

Animaux humains

Lorsque nous anathématisons un adversaire politique, une nation « ennemie », comme de la « vermine » ou pire, comme des « animaux humains » – comme l’a récemment fait le ministre de la Défense israélien – ce n’est pas le cas. Il ne s’agit pas seulement de marquer des points politiques. L’objectif va bien au-delà : il s’agit d’effacer l’humanité derrière la figure attaquée, de faire oublier qu’il y a un être humain derrière l’adversaire politique. Comparer ses adversaires à de la vermine exprime un mépris épouvantable pour la vie en général et une grossière indifférence à l’égard de la dignité humaine.

Les pires tragédies de notre histoire, de l’Holocauste au génocide rwandais, ont commencé par des mots, prononcés d’abord timidement, puis martelés sans vergogne dans l’horreur concrète. Radio Mille Collines à Kigali a orchestré le massacre des Tutsis, les qualifiant sur ses ondes de fameux « cafards ». Un génocide qui a coûté la vie à près d’un million de personnes.

Toxique

Ce poison lexical, propagé par des politiciens sans scrupules, constitue une menace rampante qui corrompt les fondements mêmes de la société. L’histoire nous a appris que les mots peuvent être des annonciateurs mortels de tragédies à venir. Le génocide rwandais et l’Holocauste ne sont pas des reliques du passé, mais des cicatrices béantes qui nous rappellent que ne pas supprimer ce langage toxique peut avoir des conséquences dévastatrices.

L’histoire, cruelle maîtresse, semble se répéter. Nous n’avons pas appris le pouvoir des mots. Aujourd’hui encore, nous tolérons que les politiques se vautrent dans ce champ lexical, en toute impunité, dans une indifférence glaciale. À quand un réveil salutaire face à ce péril linguistique ?



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