Les médecins pourront travailler dans n’importe quelle province de l’Atlantique

Moins de paperasse. C’est la promesse faite par les premiers ministres des quatre provinces aux médecins. Du moins en matière de mobilité. D’ici le 1er mai, les médecins pourront s’inscrire à un registre régional qui leur permettra d’exercer partout dans l’Atlantique.
Il est déjà possible de le faire, mais ce registre leur permettra de ne pas avoir à demander une licence auprès du collège des médecins de la province dans laquelle ils souhaitent s’installer. Ces demandes sont chronophages et coûteuses, selon les ministres de l’Atlantique. Le registre devrait ainsi réduire la charge administrative en simplifiant les procédures.
Un outil pour relever les défis du système de santé
Chaque fois qu’il y a de la mobilité dans le système, cela augmente vraiment les opportunités
a expliqué Dennis King, premier ministre de l’Île-du-Prince-Édouard lundi lors de la rencontre des premiers ministres de l’Atlantique.
Pour Andrew Furey, premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador et également chirurgien orthopédiste traumatologue, ce registre régional permettra d’ouvrir le bassin de médecins disponibles pour combler certaines lacunes des systèmes de santé. Cela ne va pas complètement résoudre le problème, mais cela nous donne des pansements pour panser certains maux, certains problèmes immédiats que nous avons.
» Rien de ce que nous faisons n’est une solution miracle qui résoudra tous les problèmes de notre système de soins de santé, mais ce registre est une étape qui nous aide à aller de l’avant et fera une différence non seulement aujourd’hui, mais dans l’avenir. »
Pour Andrew Furey, ce nouveau système répondra aux désirs des jeunes médecins qui réclament plus de flexibilité.
Les premiers ministres de l’Atlantique croient que ce registre sera un argument de plus pour attirer des médecins ailleurs au pays et dans le monde. Ils espèrent que leur initiative fera des émules et se répandra d’un océan à l’autre.
Interrogé sur la compétition au plus offrant que cela pourrait amener entre les provinces, Andrew Furey a estimé qu’il ne s’agissait pas d’une compétition, mais d’une collaboration. Et quand on gagne, on gagne tous.
journalmetro