Legault veut plus de flexibilité dans les conventions collectives du secteur public


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Le premier ministre François Legault demande plus de « flexibilité » dans les conventions collectives pour « changer le fonctionnement » du réseau de la santé, assurant qu’il ne s’agit nullement de « réduire les prestations » des infirmières.

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À un mois de l’expiration des conventions collectives dans le secteur public, Legault a réitéré ses réflexions samedi matin sur les réseaux sociaux.

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La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) tenait vendredi sa troisième journée de négociation avec Québec, tandis que le front commun intersyndical s’est aussi plaint du peu de rencontres de négociation tenues jusqu’à maintenant.

Les syndicats du secteur public ont été bouleversés cette semaine par l’envoi par courriel d’une nouvelle offre du Québec sur les conditions de travail des enseignants, des infirmières et des psychologues.

Ils ont tous refusé de participer aux forums de discussion organisés par la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel. Pour eux, les problèmes sont connus et doivent être réglés à de « vraies » tables de négociation.

Dans sa publication samedi matin, Legault déplore leur absence de ces tribunes, arguant que «les dirigeants syndicaux sont dans une logique de fermeture et ne veulent pas venir discuter autrement pour changer les choses».

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« Je pouvais comprendre si le gouvernement voulait réduire les salaires ou les conditions de travail des infirmières et des enseignants. Mais c’est le contraire, nous voulons améliorer leurs conditions ! Legault écrit.

S’il dit « espérer sincèrement » que les dirigeants syndicaux « acceptent rapidement de faire partie de la solution », Legault cherche avant tout à gagner l’appui de la population et des travailleuses et travailleurs de la santé et de l’éducation.

« En attendant, c’est vous qui attendez aux urgences et les infirmières qui travaillent dans des conditions difficiles. En attendant, les enseignants travaillent dans des conditions loin d’être idéales », écrit-il.

« Pour réussir à vous offrir des services plus efficaces et plus humains, nous avons d’abord et avant tout besoin de plus de souplesse dans les conventions collectives », dit Legault.

Legault dit que son gouvernement souhaite « éliminer les irritants, éliminer les heures supplémentaires obligatoires, offrir des horaires qui permettent une vie personnelle, une vie de famille normale ».

« Nous comprenons les infirmières qui tiennent le réseau public à distance de ne pas vouloir perdre leurs avantages sociaux. Il faut trouver des solutions qui seront gagnant-gagnant pour tout le monde et pour cela, il faut discuter », dit Legault.

Il dit « c’est pareil dans l’éducation » et parle d’ajouter du personnel dans les classes difficiles pour aider les enseignants.


montrealgazette

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