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Le triste théâtre des universités anglophones

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Avec les prix ridiculement bas actuels, la vérité est qu’un étudiant canadien vient étudier au bras des Québécois. Cette aubaine coûte chaque année au Trésor québécois 100 millions de dollars pour former des étudiants canadiens.

Que le gouvernement du Québec veuille revoir la grille tarifaire des étudiants canadiens et étrangers pour toutes les universités, tant françaises qu’anglaises, est donc tout simplement normal.

Par exemple, pourquoi l’Université McGill s’indigne-t-elle à l’idée de facturer 17 000 $ aux étudiants canadiens qui viennent étudier sur son campus ? À 17 000 $ pour une année de baccalauréat à McGill, les étudiants canadiens bénéficieront tout de même grandement d’une éducation de haute qualité à des coûts réduits par rapport à un étudiant étranger qui doit payer entre 19 505 $ et 55 621 $ par année selon le programme d’études pour étudier à McGill.

  • Écoutez la chronique d’Elsie Lefebvre via Radio QUB :
Payer ce que ça coûte, c’est normal

Que le Québec ait choisi de maintenir des frais de scolarité bas pour sa population afin de rattraper un retard historique dans les taux de diplomation est une chose. C’est un choix collectif que nous finançons avec nos impôts. Que le Québec choisisse d’ouvrir ses portes aux Canadiens ou aux étrangers et que ces derniers paient ce qu’il nous en coûte pour les former, voilà la base.

Photo d’archive, Agence QMI

Une question de finances publiques

Il est donc étrange d’entendre les dirigeants des universités anglophones se scandaliser du fait que le gouvernement du Québec veuille désormais facturer au juste coût des études universitaires au Québec à des personnes qui n’ont pas contribué par leurs impôts à financer un réseau universitaire de qualité. et abordable. Le Québec est-il devenu si riche qu’il a les moyens de financer à rabais les étudiants des autres provinces? Poser la question, c’est y répondre.

Surtout, au-delà du coût pour le trésor public québécois, c’est aussi Montréal qui souffre au niveau de sa langue. Rappelons que 82 % des étudiants canadiens choisissent d’étudier en anglais. Cette marée d’étudiants anglophones qui se rassemblent aux portes de McGill et de Concordia a des impacts réels et documentés sur le visage francophone de la métropole. Le lobby anglophone est puissant, on espère que la CAQ saura y résister.

Le triste théâtre des universités anglophones



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