Le Québec doit abandonner les baisses d’impôt, disent les dirigeants syndicaux | Budget du Québec 2023

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Les présidentes des quatre centrales syndicales, Magali Picard (FTQ), Caroline Senneville (CSN), Éric Gingras (CSQ) et Luc Vachon (SDR), rencontrer jeudi le ministre des Finances, Eric Girard, à l’occasion des consultations gouvernementales en prévision de son budget qui sera déposé le 21 mars.

Il est clair pour nousils ont fait valoir dans un communiqué de presse, que le gouvernement fait fausse route en privant le trésor public de ressources essentielles pour alléger la pression sur les services publics, réduire les tensions résultant de la pénurie de main-d’œuvre et relever les nombreux défis auxquels le Québec est confronté, notamment en matière de lutte aux changements climatiques et de développement économique.

Une promesse de CAQ

Pendant la campagne électorale, le CAQ promis de réduire l’impôt sur le revenu des particuliers d’un point de pourcentage pour les deux premières tranches d’imposition, jusqu’à 92 580 $.

Par exemple, pour un contribuable ayant un salaire de 80 000 $, cela signifie environ 620 $ d’impôt en moins à payer par année. Au total, cela entraînerait une perte de revenus annuelle d’environ 2 milliards de dollars pour l’État québécois et d’environ 7,4 milliards de dollars sur quatre ans.

Se priver de 2 milliards dans le contexte où les services publics craquent de partout et où ils atteignent plusieurs points de rupture, c’est incompréhensible et irresponsablesoutenir les dirigeants syndicaux.

Une autre façon de penser à son prochain

Le gouvernement Legault justifie sa promesse de réduire le fardeau fiscal par le fait qu’elles n’entraîneraient aucune compression budgétaire, étant financées par le Fonds des générations, indique le communiqué des centrales syndicales. Les organisations syndicales estiment qu’investir dans l’entretien et la pérennité des infrastructures et des services est aussi une façon de prendre soin des générations futures.

» L’une des façons les plus sûres de garantir l’équité intergénérationnelle est d’investir dans le Québec de demain par un financement adéquat en santé et en services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur, en services de garde éducatifs à la petite enfance et en infrastructures publiques, par exemple. »

Une citation de FTQ, CSN, CSQ CSD

Pour plusieurs, il serait préférable d’emprunter une voie prudente compte tenu du contexte économique et du risque de récession qui plane plutôt que de réduire les impôts. C’est d’ailleurs ce qu’a exprimé le Conseil du patronat à Presse il y a quelques jours où les jeunes s’inquiètent davantage des conséquences du vieillissement de la population et de la crise climatique qui nécessiteront un jour ou l’autre des investissements.

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