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Nouvelles canadiennes

Le gouvernement Legault s’est tiré une balle dans le pied avec l’augmentation de 30 % des salaires des députés


Lorsqu’il est question de négociations avec les employés de la fonction publique et parapublique québécoise, je n’ai jamais vu un gouvernement aussi maladroit que celui de François Legault.

Alors qu’il était en pleine négociation avec les employés de l’État, le gouvernement Legault s’est empressé, en juin dernier, de voter une augmentation salariale de 30 % pour les députés.

Et pendant ce temps, le même gouvernement caquiste constate que le Front commun des centrales syndicales exagère grandement en exigeant une augmentation d’environ 18 % des salaires des employés de l’État sur trois ans.

Quelle était l’urgence d’accorder immédiatement cette augmentation de 30 %, aussi méritée soit-elle ? Pour tout stratège avisé, c’est le genre d’augmentation spectaculaire qu’on s’accorde après avoir négocié et signé les conventions collectives de « ses » employés. Et pas avant !

Après s’être accordé une augmentation de 30 %, François Legault et son financier, le ministre des Finances, Eric Girard, comptent désormais sur l’efficace Sonia LeBel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du Trésor, pour négocier la plus petite augmentation possible. augmentations de salaire pour les employés du gouvernement du Québec.

Pauvre Madame LeBel ! En étant obligée d’accorder une augmentation de 30 % à ses collègues députés, elle s’est automatiquement tiré une balle dans le pied.

Le Front commun des centrales syndicales a beau jouer : depuis, il fait la sourde oreille aux arguments financiers soulevés par Madame LeBel dans le but de convaincre le Front commun de réduire significativement ses revendications d’augmentations salariales, qui sont de l’ordre de 18 %. sur trois ans.

Selon le Front commun, le gouvernement Legault n’offrirait qu’une augmentation salariale de 9 % sur 5 ans. Vilaine différence par rapport aux offres du gouvernement Legault.

LA RÉSISTANCE SYNDICALE CROISSE

Le Front commun est actuellement gonflé à bloc. Il vient de dévoiler les résultats d’un sondage SOM sur la perception des Québécois à l’égard des négociations dans le secteur public.

Menée du 26 au 31 juillet 2023 auprès de 1 089 répondants, cette enquête confirme aux yeux des dirigeants du Front commun que la population « est globalement favorable aux objectifs des travailleurs » du secteur public.

Concernant les offres du gouvernement, l’enquête révèle que 56% des personnes interrogées trouvent que les augmentations de salaire proposées par le gouvernement de 9% sur 5 ans ne sont pas suffisantes.

Autres résultats sur lesquels compte le Front commun pour mettre pleinement en température ses 420 000 syndiqués :

– 87% des répondants sont d’avis que le gouvernement doit améliorer les conditions de travail de ses employés pour rester compétitif sur le marché du travail ;

– 86% pensent également que les salaires devraient au moins être indexés sur le coût de la vie ;

– 77% estiment également que les salaires du secteur public devraient être équivalents à ceux du secteur privé.

OOPS !

Si j’étais à la place du Front commun, je garderais un « petit » embarras par rapport au secteur privé.

Selon la toute récente étude sur la rémunération au Québec que vient de publier l’Institut de la statistique du Québec, la fonction publique et parapublique québécoise offrait en 2022 une meilleure rémunération que le secteur privé, pour des emplois de référence comparables. Les enseignants et les infirmières ont été exclus de l’étude.

Pour comparer des pommes avec des pommes, Statistique Québec rapporte le salaire horaire moyen et la rémunération horaire globale moyenne, qui comprend le salaire, la valeur des avantages sociaux, la valeur du régime de retraite, etc.

COMPARAISON DES RÉMUNÉRATIONS DANS LE SECTEUR PUBLIC ET DANS LE SECTEUR PRIVÉ


Le premier ministre François Legault et la présidente du Conseil du Trésor Sonia Lebel.





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