Le gouvernement du Manitoba publie un plan pour le registre des enseignants et le régime de discipline


WINNIPEG – Le gouvernement du Manitoba a publié les détails de son plan pour un système de registre et de discipline pour les enseignants.

L’idée a été promise dans le discours du Trône de l’automne dernier et est énoncée dans un projet de loi dont l’Assemblée législative est maintenant saisie.

Le projet de loi vise à rendre publiques les mesures disciplinaires de la même manière que les médecins et les avocats sont régis.

S’il était adopté, il créerait un registre en ligne qui permettrait aux gens de voir si un enseignant a fait l’objet de mesures disciplinaires.

Le gouvernement établirait des normes de compétence que les enseignants devraient respecter pour conserver leur brevet d’enseignement.

La province aurait également un nouveau commissaire pour enquêter sur les plaintes et ordonner une audience sur la conduite d’un enseignant.

« Nous présentons des modifications législatives qui protégeront mieux les élèves dans les écoles et augmenteront la transparence de nos processus », a déclaré mardi le ministre de l’Éducation Wayne Ewasko dans un communiqué de presse.

Certaines autres provinces, comme l’Ontario et la Colombie-Britannique, ont déjà des registres publics qui permettent aux gens de voir si un enseignant a fait l’objet de mesures disciplinaires.

L’année dernière, le Centre canadien de protection de l’enfance a demandé au Manitoba de lui emboîter le pas. Il a publié un rapport selon lequel à travers le pays, 252 membres du personnel scolaire actuels ou anciens ont commis ou ont été accusés d’infractions sexuelles contre plus de 500 enfants entre 2017 et 2021.

L’Association des commissions scolaires du Manitoba a déclaré mardi qu’elle se félicitait d’un système capable d’enquêter équitablement sur les enseignants et avec un commissaire indépendant.

« Il est … essentiel que toute inconduite présumée ou réelle au sein de la profession enseignante fasse l’objet d’une enquête et soit traitée avec rapidité, équité et dans le but de protéger les intérêts de chacun », a déclaré le président de l’association, Alan Campbell.

En vertu du projet de loi, un comité qui entend une plainte aurait le pouvoir de réprimander l’enseignant, d’imposer des conditions à son permis ou de suspendre ou d’annuler le permis. Un enseignant aurait le droit de faire appel de la décision devant un tribunal.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 14 mars 2023

REJOINDRE LA CONVERSATION

Les conversations sont des opinions de nos lecteurs et sont soumises à la Code de conduite. Le Star ne partage pas ces opinions.


CA Movie

Back to top button