Le conseil d’Halifax discutera des protocoles d’entente sur les sans-abrisme et prolongera le refuge d’urgence de Dartmouth – Halifax

Les conseillers municipaux régionaux d’Halifax discuteront cette semaine de l’opportunité d’aller de l’avant avec la négociation de protocoles d’entente (PE) pour lutter contre l’itinérance et le logement.
Un rapport du personnel présenté au conseil mardi examine comment d’autres municipalités ont utilisé les protocoles d’entente pour faire face à la crise du logement. Les exemples comprenaient Victoria, Vancouver, Guelph, Ont., et Surrey, C.-B.
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Le rapport souligne que même si les protocoles d’entente sont « généralement non contraignants » et ne peuvent donner à la municipalité aucun recours juridique, ils peuvent « aider à structurer et à renforcer les partenariats ».
Les protocoles d’entente exposent par écrit les aspects de la collaboration : la durée du partenariat, les objectifs souhaités, la manière d’évaluer les performances et les risques ou obligations financières.
Les protocoles d’entente pourraient couvrir les opérations d’hébergement d’urgence, la construction de logements ou l’aménagement du territoire. Généralement, les protocoles d’entente impliquent la municipalité, la province, des promoteurs sans but lucratif et du secteur privé.
« Compte tenu de la complexité de la crise du logement, le personnel recommande à la MRH de ne pas se limiter à une entente bilatérale (provinciale-municipale). Des protocoles d’entente multilatéraux privés-publics devraient être explorés », indique le rapport.
Le rapport indique en outre qu’à travers le pays, « les protocoles d’accord ont aidé à la fois à attirer et à diriger des ressources publiques-privées pour loger les sans-abri ».

En mai 2022, alors qu’il discutait d’une proposition de sites de tentes désignés pour les personnes sans abri, le conseil a demandé au directeur général de fournir ce rapport du personnel sur la négociation d’un protocole d’entente avec la province.
«Le rapport devrait inclure la définition des rôles de chaque ordre de gouvernement et des actions spécifiques pour soutenir et prévenir l’itinérance au sein de la MRH», indique la motion.
Selon la By Name List (BNL) de l’Affordable Housing Association of Nova Scotia, il y avait 874 personnes activement sans abri dans la MRH au 14 mars. Les données sont basées sur l’auto-identification au moment où le formulaire a été rempli.
Le mois dernier, le conseil a approuvé un cadre pour lutter contre l’itinérance, qui, selon le personnel, devrait servir de «socle» à tout protocole d’entente négocié.
Le cadre énumère un certain nombre d’initiatives, notamment la dotation en personnel d’un navigateur de rue supplémentaire et la construction d’un centre d’accueil quotidien à temps plein qui fonctionnerait toute l’année.
« Les problèmes de logement ne disparaissent pas pendant les mois d’été »
Pendant ce temps, le maire adjoint Sam Austin a également soumis une motion demandant au conseil d’approuver une lettre du maire à la province demandant que le refuge d’urgence de Dartmouth reste ouvert au-delà des mois d’hiver – ou qu’un espace alternatif soit fourni.
Pendant la saison froide, la province a financé le refuge du Christ Church Hall sur la rue Dundas au centre-ville de Dartmouth, qui a été exploité par le groupe à but non lucratif 902 Man Up.
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Austin, conseiller de Dartmouth Centre, souligne dans sa motion que le refuge a fourni «un espace dont ils avaient cruellement besoin pour les personnes ayant peu d’options».
« La province a récemment écrit à Christ Church indiquant qu’elle mettrait fin au bail de l’espace à compter du 31 mai. À moins que la province n’ait un autre plan qui n’a pas été partagé, lorsque le refuge fermera, il n’y aura plus de places dans un refuge d’urgence à Dartmouth », les états de mouvement.
La motion poursuit en disant que «l’ancien modèle» consistant à augmenter les places dans les refuges pendant les mois froids d’hiver ne fonctionne pas parce que «les problèmes de logement ne disparaissent pas pendant les mois d’été».
Austin mentionne que la solution à l’itinérance estivale « ne devrait pas être un parc HRM », en référence au déménagement de la municipalité l’été dernier qui a désigné certains parcs où les personnes sans logement pourraient camper.
«La province devrait adopter une approche consistant à ne fermer les places d’hébergement que si le besoin réel a diminué, et non sur la base de notions dépassées concernant les besoins saisonniers», conclut la motion.

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