Le conseil de Yellowknife et les travailleurs approuvent la convention collective mettant fin à la grève


Le conseil municipal de Yellowknife et les travailleurs municipaux syndiqués ont approuvé une nouvelle convention collective, mettant fin à une grève et un lock-out de cinq semaines.

Vendredi à 21 h, les membres du conseil ont procédé à la troisième lecture d’un règlement pour approuver la nouvelle entente après que le conseil eut appris que les membres du syndicat avaient voté pour la ratifier plus tôt dans la journée.

Dans un communiqué de presse publié sur son site Web, l’Union des travailleurs du Nord (UNW) et le syndicat parent, l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), indiquent que la nouvelle convention comprend une augmentation salariale composée de 5,8 %. Dans des courriels obtenus par CBC, le syndicat indique que les travailleurs recevront une augmentation de salaire de 3 % rétroactive à 2022 et de 2,75 % pour 2023.

Dans son communiqué, l’UNW indique que les travailleurs recevront également une prime de signature unique de 1 800 $ pour les employés à temps plein, 850 $ pour les employés à temps partiel et saisonniers et 300 $ pour les employés occasionnels à temps partiel.

« Les dernières semaines ont été longues, froides et difficiles. Je suis étonnée par la force des membres et leur capacité à garder leur humour tout au long », a déclaré la présidente de l’UNW, Gayla Thunstrom, dans le communiqué.

« Je suis tellement fier que les membres défendent ce en quoi ils croient et les uns pour les autres. »

Lors de la réunion du conseil de vendredi soir, la maire Rebecca Alty a déclaré que les installations de la ville ne rouvriront pas immédiatement et qu’il s’agira d’une réouverture « progressive ». On ne sait pas à quoi ressemblera cette réouverture.

Un travailleur de Yellowknife se tient debout à des températures de -29 °C. Plus de 200 travailleurs se sont mis en grève le 8 février. (Hilary Bird/CBC)

Le conflit de travail de cinq semaines a été entaché de controverse, les deux parties accusant à plusieurs reprises l’autre de négocier en « mauvaise foi ».

L’administration municipale a également accusé les piqueteurs d’avoir harcelé les travailleurs contractuels traversant les lignes de piquetage à l’installation de déchets solides et dans la zone où la nouvelle installation aquatique est en cours de construction.

Le mois dernier, le la ville a obtenu une injonction devant la Cour suprême des Territoires du Nord-Ouest pour limiter la durée pendant laquelle les piqueteurs pouvaient retenir les travailleurs et les véhicules qui tentaient de franchir les lignes de piquetage.

Mais la vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC Nord, Lorraine Rousseau, affirme que les piqueteurs ont ressenti le soutien de la communauté locale.

« Au cours des dernières semaines, les travailleurs municipaux nous ont montré à quoi ressemblait la solidarité… nous étions entourés de la solidarité des résidents de Yellowknife, des entreprises locales et des syndicats d’un océan à l’autre.

cbc

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