Langue française : une publicité qui touche la cible


Très critiquée, la publicité du gouvernement caquiste sur le déclin de la langue française a tout de même le mérite d’atteindre le but recherché, qui est de sensibiliser les Québécois à son massacre.

Bien sûr, une seule publicité n’arrêtera pas le déclin de la langue française au Québec. Et encore moins d’inverser la tendance, ce que le ministre Jean-François Roberge souhaite réaliser par divers moyens.

Bien entendu, la responsabilité de protéger et de défendre la langue française incombe d’abord et avant tout au gouvernement du Québec. C’est lui qui, après tout, élabore les lois et règlements et qui est responsable d’assurer la qualité et le rayonnement de la langue officielle du Québec.

Mais le gouvernement ne peut et ne doit pas être le seul à se sentir concerné. Et c’est là que la publicité prend tout son sens.

Participer à l’abattage

Il faut plusieurs moyens pour enrayer le déclin d’une langue. En particulier, nous devons prendre conscience, chacun chez soi, à quel point nous participons au massacre des Français, tout comme nos enfants et nos proches.

En ce sens, la publicité atteint son but, ne serait-ce que parce qu’elle fait beaucoup parler. Peu importe si des gens, surtout des jeunes, se sont sentis insultés et visés, qui peut nier que l’usage du français parlé est catastrophique au Québec?

Sans parler du français écrit, à en juger par son utilisation sur les réseaux sociaux et même sur les bancs des cégeps et des universités.

Le gouvernement doit aussi s’assurer de l’adoption de mesures qui renforcent la protection, l’apprentissage et la promotion du français dans le système d’éducation.

Mais d’abord et avant tout, c’est une responsabilité individuelle, qui s’accompagne de la fierté d’une culture et d’une identité nord-américaine uniques. Cette fierté, c’est quand vient le temps de s’exprimer qu’elle doit se manifester.



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