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Entreprise

La crise à la SAAQ aura coûté 41 millions de dollars

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La crise informatique qui a frappé la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a coûté plus de 41 millions de dollars, en grande partie à cause des centaines d’embauches nécessaires pour améliorer le service offert dans les centres. services d’organisation partout dans la province.

Les pannes liées à l’implantation du système informatique SAAQclic en février dernier ont entraîné des retards importants dans le traitement des dossiers de milliers de clients de l’entreprise d’État, qui a dû mettre en place diverses mesures dans les mois suivants pour alléger le temps d’attente de ses clients à travers le pays. province.

En mai dernier, le président-directeur général de la SAAQ, Éric Ducharme, faisait état de dépenses totalisant au moins 2,6 millions de dollars en heures supplémentaires pour rémunérer les employés appelés en renfort pendant la crise. Ce montant alloué aux heures supplémentaires est depuis passé à 6 millions de dollars, a indiqué M. Ducharme mardi, en marge d’une conférence de presse à Montréal.

À cela s’ajoutent des dépenses de 28 millions de dollars en salaires annuels, associées à l’embauche de 465 personnes à la SAAQ, dont le nombre d’employés a augmenté de plus de 10 % au cours des derniers mois pour réduire les délais d’attente de sa clientèle.

« Il fallait avoir plus d’heures de service et plus d’employés. Cela avait un coût. Si c’était à refaire, je le ferais sans hésiter, car il fallait augmenter la capacité», a fait valoir la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, présente à cette conférence de presse aux côtés de M. Ducharme. «Je ne pense pas qu’on aurait pu éviter ces coûts, car cela aurait été sur le dos des contribuables», qui ont subi les contrecoups d’une «année assez mouvementée à la SAAQ», a ajouté le ministre. .

De plus, 2,9 millions de dollars ont été alloués à l’embauche d’agents de sécurité dans les différents centres de services de l’organisation, ainsi que 4,4 millions de dollars pour les efforts de « communication ». a indiqué M. Ducharme. La facture totale de cette crise informatique atteint ainsi 41,3 millions de dollars.

Heureusement, cette tempête est largement derrière nous, a déclaré M. Ducharme. «Nous sommes pratiquement là où nous voulons être avec le nouveau système» de SAAQclic, a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que l’organisation qu’il dirige devra tirer les leçons de cette crise informatique. « Nous souhaitons peut-être mieux planifier les mesures d’atténuation s’il y a des problèmes », a-t-il déclaré, alors que le nouveau système informatique a encore connu quelques ratés ces dernières semaines.

Le service SAAQclic sera également inutilisable une partie de la fin de semaine en raison de travaux de maintenance, indiquait mardi le site Internet de l’organisme.

Un nouveau centre de services

Certains problèmes d’accès aux services de la SAAQ continuent de se faire sentir dans la grande région de Montréal, qui se retrouve à la traîne du reste du Québec dans ses efforts pour se remettre des répercussions de cette crise informatique. .

Le temps d’attente pour obtenir un service lorsqu’on se présente à un comptoir de la SAAQ est en moyenne de 19 minutes dans la province, mais de 26 minutes dans la grande région de Montréal, a indiqué M.moi Guilbault. « Nous constatons donc ici un retard supplémentaire », a-t-elle déclaré.

Pour remédier à cette situation, un sixième centre de services sera opérationnel à compter de février 2024 dans la grande région de Montréal. Celui-ci verra le jour à Place Versailles, un centre commercial situé dans le quartier Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, à proximité du métro Radisson et de plusieurs grands axes routiers. «C’est un emplacement très stratégique qui nous permettra de presque doubler la disponibilité des réunions dans la région de Montréal», a soutenu M.moi Guilbault.

Plus précisément, le nombre de rendez-vous offerts quotidiennement dans la région métropolitaine devrait passer de 1 390 à plus de 2 500, a indiqué le ministre. Ce centre de services emploiera 70 personnes et disposera d’une quarantaine de guichets pour accueillir les clients.

Permis à faible coût

Le Québec sacrifiera également 600 millions de dollars de revenus qu’il aurait pu tirer l’année prochaine du renouvellement des permis de conduire des automobilistes de la province en réduisant les frais qui seront exigés pour une troisième année consécutive. Le coût d’un permis de conduire sera ainsi de 25,50 $ en 2024 dans la province, ce qui représente une économie de 101,55 $ pour les titulaires d’un permis de classe 5.

«C’est un peu plus de 100 $ net qui ira dans les poches des titulaires de permis», a résumé la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. Cette économie atteindra 186,50 $ pour les titulaires de permis qui combinent les classes 5 et 6.

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