La Buvette des Lumières | Le Palais des Congrès, autrement

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«Nous essayons de changer la perception et l’âme du Palace», souligne d’emblée Emmanuelle Legault.
Récemment, le Palais des congrès a fait parler de lui pour la forte présence des itinérants et pour son projet d’expansion sur la glace. Mais c’est un autre projet dont le président-directeur général du lieu souhaite discuter. Mais pourquoi est-elle en compagnie de Gaelle Cerf, qui a donné naissance à la street food à Montréal avec le camion Grumman’78 ?
Oui, Gaelle Cerf s’occupe de la nouvelle Buvette des Lumières, installée au Palais des congrès près de l’entrée de la rue Saint-Antoine, à l’angle de la place Jean-Paul-Riopelle.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Gaelle Cerf a co-fondé Les Survenants, reconnu pour la création de villages gourmands et de marchés éphémères.
La buvette a ouvert tranquillement en septembre dernier trois jours par semaine, du mardi au jeudi. Très récemment, nous avons décidé d’ajouter un menu déjeuner.
En fait, la Buvette des Lumières est un laboratoire, une carte de visite. Nous voulons envoyer un message et attirer des locataires potentiels.
Quel restaurant se trouvait dans les locaux à côté de la buvette ? Les 3 Amigos… « Ce n’est pas l’emblème de Montréal, explique Emmanuelle Legault. « Nous voulons montrer qu’on peut offrir autre chose au Palais et montrer l’ADN de Montréal. »

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Déjà, les gens se prennent en photo sous les parasols qui servent de décor.
Celui qui tend la main aux gens
Gaelle Cerf est clairement une restauratrice qui s’adresse aux gens avec des valeurs de qualité et d’accessibilité tant gastronomiques que sociales. Elle a cofondé Les Survenants, un organisme à but non lucratif à qui l’on doit notamment les Premiers vendredis de street food à l’Esplanade du Parc olympique, et qui a géré l’été dernier le café de la place Viger et le break-crust de la Place Émilie. -Gamelin. « Nous adaptons l’offre à la communauté », résume-t-elle.
La fermeture du Grumman’78 en pleine pandémie et un diagnostic de cancer du sein ont changé la vision du travail de la fondatrice de l’Association des restaurateurs de rue du Québec. « J’ai été malade et je n’ai plus envie de me lancer dans la restauration traditionnelle. Je trouve parfait d’avoir des projets à court terme. »
La Buvette des Lumières est donc un « projet pilote », mais son caractère éphémère a vocation à inspirer la tenue d’autres événements. «C’est grand ici, ça laisse place à beaucoup de créativité», souligne Gaelle Cerf.
Mettre en avant des artistes ? UN surgir pendant le Salon du Livre ? Emmanuelle Legault souhaite que le Palais des congrès devienne autre chose qu’un lieu anonyme dans les esprits où sont présentés des événements internationaux et que l’on traverse rapidement pour éviter le froid. « Nous voulons devenir une destination pour les Montréalais. Il faut vivre sur place. »

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Emmanuelle Legault, présidente et directrice générale du Palais des congrès
Nous souhaitons repenser toute l’expérience Palais.
Emmanuelle Legault, présidente-directrice générale du Palais des congrès
La Buvette des Lumières donne certainement envie de s’y arrêter. Car soyons francs : l’offre alimentaire actuelle (Subway, Tim Hortons, Burger King) ne met pas en valeur la gastronomie montréalaise.
Au coeur de l’action
La Buvette des Lumières étant située au cœur de l’action, Gaelle Cerf et son équipe ne peuvent pas compter sur une cuisine complète. « Nous avons une presse à panini et quelques plaques à induction », précise-t-elle avant de commander quelques plats. Vous verrez, ce que nous allons manger est basique. »
C’est trop modeste, se rend-on compte après avoir dégusté le crudo d’omble chevalier (de la pisciculture urbaine Opercule d’Ahuntsic!), la salade de céleri-rave et le tartare de bœuf accompagné de croûtons de bagel.
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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Vous pouvez désormais manger des plats de qualité et boire un verre de vin d’importation privée au Palais des congrès.
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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Gaelle Cerf et Emmanuelle Legault ont eu un coup de foudre professionnelle au premier regard.
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PHOTO CHARLES WLLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE
Le Palais des Congrès vu de l’extérieur
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PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le Palais des Congrès possède même un toit vert.
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Gaelle Cerf et son équipe – dont Maxime Rousseau et Samuel Beaulieu – sont en mode test, a-t-on précisé. C’est par exemple récemment qu’ils ont décidé d’offrir des réservations en ligne avec Libro et de participer à MTLàTABLE. Ils souhaitent également organiser des événements privés. « Nous ne savions pas à quoi nous attendre, alors nous avons écouté et adapté. »
En attendant (peut-être) une expansion
On sait qu’Emmanuelle Legault demande au gouvernement provincial d’agrandir le Palais des congrès, d’autant plus que Québec a déjà dépensé des millions pour exproprier des terrains à l’est de la rue Saint-Urbain.
A terme, les installations actuelles ne pourront pas accueillir certains événements de grande envergure. En attendant, le Palais des congrès affiche néanmoins pratiquement complet pour les deux prochaines années. Le dernier exercice a même battu un record en termes de retombées économiques des 280 événements accueillis.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES LA PRESSE
La zone thématique du fleuve Saint-Laurent
En plus de présenter des expositions immersives avec Oasis, le Palais des congrès dispose désormais de zones thématiques dans ses étages. Une sur le fleuve Saint-Laurent et une autre dans un décor d’après-ski. L’objectif est de mettre en valeur les attraits touristiques du Québec. « Les organisateurs du congrès ne veulent plus d’un lieu traditionnel. Il faut avoir de la valeur ajoutée», soutient Emmanuelle Legault.
Mais pourquoi la Buvette des Lumières resterait-elle éphémère ? «Je veux juste être un mentor ici», répond Gaelle Cerf.
«Gaelle et moi avons plein d’idées», promet Emmanuelle Legault avec enthousiasme.
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Gn Ca ent