Justin Bourque pourrait demander une libération conditionnelle après 25 ans de prison

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Justin Bourque, l’homme qui a tué trois agents de la GRC en juin 2014 à Moncton, au Nouveau-Brunswick, sera admissible à une libération conditionnelle après 25 ans de prison.
La Cour d’appel du Nouveau-Brunswick a rendu sa décision jeudi. L’avocat de Justin Bourque avait déposé une requête en janvier dernier demandant que la période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle soit réduite de 75 à 25 ans.
Justin Bourque a été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 75 ans, une période d’inéligibilité de 25 ans pour meurtre.
Le printemps dernier, cependant, la Cour suprême du Canada a statué que de telles peines consécutives étaient inconstitutionnelles. Cette décision a été prise dans le cas d’Alexandre Bissonette, un homme condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 40 ans pour avoir tué six personnes dans une mosquée de Québec en 2017.
Les juges de la Cour suprême du Canada ont alors affirmé que les peines consécutives sont cruel et insolite
et qu’ils ne permettent pas la réhabilitation des criminels.
Ainsi, Justin Bourque pourra demander une libération conditionnelle en 2039, mais cette demande ne sera pas automatiquement acceptée.
Bissonnette nous lie et régit l’issue de cet appel. Nous sommes obligés de modifier les peines pour que la période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle corresponde à des périodes de 25 ans à purger concurremment. À tous autres égards, les sanctions imposées restent inchangées.
peut-on lire dans le jugement rendu par la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick jeudi.
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journalmetro