« Je veux montrer ce que nous voulons accomplir », déclare le chef du PQ à propos du voyage en Europe


Les dirigeants du Parti Québécois se sont toujours fait un devoir d’expliquer leur vision aux auditoires internationaux. Dès vendredi, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon fera de même.

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QUÉBEC — Dans la foulée des chefs du Parti québécois avant lui, Paul St-Pierre Plamondon a lancé vendredi une tournée européenne pour expliquer la vision indépendantiste de son parti ainsi que sa récente victoire en faisant abolir le serment d’allégeance au roi Charles III à l’Assemblée nationale .

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« La diplomatie de l’indépendance n’est pas quelque chose de nouveau au PQ, mais c’est quelque chose qui n’a pas été fait depuis longtemps », a déclaré St-Pierre Plamondon aux journalistes cette semaine lors d’une conférence de presse.

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« Et mon parti politique est voué au projet que le Québec devienne un pays. Alors, bien sûr, il est important d’expliquer où nous en sommes et ce que nous tentons d’accomplir aux autres pays qui s’intéressent à la situation au Québec.

Prévu pour s’étendre du 24 février au 4 mars – une semaine où la législature ne siège pas – St-Pierre Plamondon frappera quatre villes: Oxford en Angleterre, la capitale écossaise Édimbourg, Bruxelles et Paris.

Oxford est une sorte de retour aux sources pour St-Pierre Plamondon. Il a obtenu une maîtrise en administration des affaires à la légendaire université en 2006. Il a prononcé un discours devant les étudiants du Nuffield College d’Oxford, où il a discuté de l’indépendance et du débat sur le serment au roi Charles III.

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Après que les trois députés péquistes eurent refusé de prêter le serment, jusque-là requis pour que les députés siègent à l’Assemblée législative, le PQ a réussi à convaincre d’autres politiciens d’adopter en décembre une loi le rendant facultatif.

La discussion animée a remis en question le rôle de la monarchie dans la vie du système politique québécois, de nombreux députés, dont le premier ministre François Legault, exprimant leur malaise à devoir prêter serment.

« L’Écosse et l’Angleterre sont très intéressées par le sujet du serment alors qu’en France on parlera davantage de la culture québécoise et de l’avenir de la langue française », a déclaré St-Pierre Plamondon. « Chaque forum (à l’ordre du jour) a un point d’intérêt et attend une conférence sous un certain angle. »

De samedi à lundi, St-Pierre Plamondon sera en Écosse, gouvernée par un parti indépendantiste. Le PQ a suivi attentivement le mouvement d’indépendance de l’Écosse pendant des années. Lors du référendum sur l’indépendance de 2014, de nombreux députés et dirigeants du PQ étaient en Écosse pour manifester leur soutien au camp du Oui.

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Le camp du non a remporté ce vote avec un score de 55,3 %.

En 2013, alors que Pauline Marois était chef du PQ et première ministre, elle a rencontré personnellement le premier ministre écossais de l’époque, Alex Salmond.

St-Pierre Plamondon y arrive à peine deux semaines après que le premier ministre écossais, Nicola Sturgeon, a annoncé qu’elle se retirait. St-Pierre Plamondon, cependant, n’a pas dit s’il rencontrerait Sturgeon ou tout autre dirigeant politique pendant le voyage.

« Pendant ce voyage, je serai très prudent de ne pas commenter ou interférer de quelque façon que ce soit avec la politique de chacun des pays que je visite », a déclaré St-Pierre Plamondon.

« Je rencontrerai certains politiciens mais le but ici est vraiment de créer des amitiés et des relations qui peuvent déboucher sur du travail, sur une collaboration mutuelle. »

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La visite se poursuit avec Bruxelles les 27 et 28 février, où St-Pierre Plamondon rencontrera des dirigeants indépendantistes catalans qui y vivent en exil. Son voyage se terminera à Paris, une ville qui a toujours accueilli le PQ, y compris une visite historique pré-référendaire en 1995 de Jacques Parizeau où il s’est déplacé pour renforcer le soutien international au Québec en cas de vote Oui.

Ce voyage signifie que St-Pierre Plamondon manquera une partie de la campagne actuellement menée par les partis pour remporter l’élection partielle du 13 mars dans la circonscription montréalaise de Saint-Henri-Sainte-Anne.

Alors que la guerre est surtout entre les libéraux et Québec solidaire, le PQ a une candidate, Andréanne Fiola, dans la course. Le député péquiste Pascal Bérubé devrait intervenir et aider à la campagne.

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Par contre, bien qu’il n’ait fait élire que trois députés aux élections de l’automne, le PQ a tout de même obtenu un coup de pouce dans sa bataille de l’assermentation. Un sondage Léger de décembre pour le Journal de Montréal a placé le parti au deuxième rang du classement derrière la Coalition Avenir Québec.

St-Pierre Plamondon sera de retour à temps pour un congrès politique du parti PQ le 11 mars à Sherbrooke, où il fera face à un vote de confiance des membres. En vertu des statuts du parti péquiste, un vote de confiance est requis après chaque élection.

St-Pierre Plamondon a révélé jeudi que lui et sa femme Alexandra Tremblay attendaient un troisième enfant.

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pauthier@postmedia.com

twitter.com/philipauthier

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