Jacques Lacombe succède à Boris Brott à la tête de l’Orchestre Classique de Montréal

[ad_1]

L’Orchestre classique de Montréal (OCM) a annoncé mercredi la nomination de Jacques Lacombe comme nouveau directeur artistique et chef principal à compter du 1euh juillet 2023 pour une durée de cinq ans. C’est la première fois que ce poste ne sera pas occupé par un membre de la famille Brott.

« Si jamais on a douté de l’avenir de cet orchestre, là force est de constater que l’avenir brille de mille feux », s’exclame le directeur général Taras Kulish, interrogé par Le devoir.

À cette occasion, on ne peut que saluer le sang-froid et la tempérance de la direction, du conseil d’administration et du comité de sélection dans un processus d’attribution d’un poste qui a suscité un désir effréné. Par ce choix, tenant compte de l’avis des musiciens, l’OCM a su attirer un chef chevronné qui a fait ses preuves dans le monde symphonique et lyrique.

Retour aux sources

« L’alchimie entre Jacques Lacombe et les musiciens lors du concert du Symphonie héroïque de Beethoven et l’enregistrement de la Symphonie de la tempête de verglas de Maxime Goulet est quelque chose qu’on ne peut pas inventer. Jacques Lacombe suscite et accorde un grand respect. Ce respect des personnes est très important pour les musiciens, le personnel administratif et le conseil d’administration », résume Taras Kulish.

Jacques Lacombe est ravi de retrouver le répertoire de l’orchestre de chambre. « C’est un retour aux sources, car au début de ma carrière, j’étais chef associé de l’ensemble Amati, fondé par Raymond Dessaints. Je suis ravi de revisiter ce répertoire », rappelle-t-il au Devoir.

Ma priorité est d’imprimer un style de jeu

Au travail intense de Boris Brott sur les rencontres avec les communautés, Jacques Lacombe souhaite ajouter les rencontres avec différentes formes d’art et la création d’un répertoire d’œuvres québécoises et canadiennes. Mais le dirigeant ne va rien précipiter : « Dans tous les postes que j’ai occupés, j’ai pris soin de me renseigner sur l’histoire de l’institution. Je me souviens d’une phrase de Charles Dutoit dans une interview : « Un orchestre, c’est comme un paquebot, on ne tourne pas comme un vélo. »

En dirigeant cinq ou six des sept spectacles annuels, Jacques Lacombe s’est fortement impliqué : « Ma priorité est d’imprimer un style de jeu. Cela se fait évidemment au fur et à mesure des programmes, et c’est pourquoi j’ai décidé de m’investir de manière significative. »

Ancrer un nom

Jacques Lacombe et Taras Kulish travaillent à façonner la prochaine saison depuis septembre 2022. On sent de part et d’autre la volonté de réserver une place importante à la musique vocale, ce qui a valu à l’orchestre un succès majeur récemment avec la création de l’opéra de chambre La torche par David Bontemps.

« Les lignes directrices seront celles des cinq dernières années : les œuvres nouvelles et les liens avec la communauté resteront. La diversification du répertoire, Jacques Lacombe y est plongé. Nous ne nous éloignons pas de ce que nous faisions, mais les prochaines années définiront notre trajectoire. Il faut stabiliser l’image de marque de l’OCM, qui n’existe sous ce nom que depuis quatre ans, et il faut maintenant ancrer ce nom avec celui de Jacques et se faire une réputation par la qualité des concerts pour attirer le public. », analyse Taras Kulish. « Il faudra trois à cinq ans pour cimenter tout cela », conclut le directeur de l’OCM, qui rêve déjà de faire le tour de l’Europe.

Avec beaucoup d’élégance, l’OCM, dans son communiqué, « remercie chaleureusement Geneviève Leclair et Alain Trudel et les autres chefs invités » d’avoir assuré la transition durant la saison en cours. Alain Trudel, qui dirigeait La torche au succès, vient d’être nommé à Trois-Rivières, où Jacques Lacombe a complété un mandat mémorable entre 2006 et 2019.

A voir en vidéo



[ad_2]
ledevoir

Back to top button