Fonction publique. Selon une enquête, 92% des collectivités jugent « nécessaire » d’augmenter leurs agents

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Communes, départements, régions : pour devenir plus attractives, plus de neuf collectivités sur dix (92,9%) jugent « nécessaire » d’augmenter la rémunération de leurs agents, selon une enquête publiée mardi par les associations d’élus locaux.
Pour ce faire, ils s’appuient avant tout sur l’État, qui contrôle le traitement (l’équivalent du salaire de base) des 2 millions d’agents communautaires.
« Près des trois quarts des personnes interrogées considèrent que l’augmentation de la valeur du point d’indice ainsi que l’adaptation des barèmes de l’indice », deux mesures qui relèvent du gouvernement, « sont les formes de revalorisation les plus adaptées », selon le ministère. Enquête publiée mardi par cinq organismes spécialisés dans le secteur local (AMF, Départements de France, Régions de France, CNFPT, FNCDG).
Le recours aux primes et compensations, qui relèvent de la responsabilité des collectivités, n’est recommandé que par environ un tiers des personnes interrogées.
Difficultés à retenir les agents
Pour financer les augmentations de salaires sans grever leur budget, 59,6% des collectivités prônent une réduction de leurs cotisations et charges, et 56,8% prônent une augmentation de leurs recettes.
La stratégie consistant à s’appuyer sur des primes pour recruter est plus déployée dans les communes, car « elles disposent de moins de ressources (que les autres collectivités, NDLR) pour mettre en œuvre d’autres leviers d’attractivité » comme le financement par la mutuelle employeur ou le télétravail.
Les plus grandes collectivités – régions, métropoles, départements – mettent plutôt en avant la possibilité offerte aux agents de télétravailler. Un argument inefficace dans les petites communes, où « peu d’agents exercent des fonctions de télétravail ».
Ces stratégies d’attractivité sont essentielles à l’heure où 57,4% des personnes interrogées déclarent avoir des difficultés à recruter ou à fidéliser leurs agents.
Une grande moitié des collectivités interrogées (51%) déclarent envisager de recruter prochainement, contre 49,2% en 2022 et à peine 17% en 2015.
L’étude a été réalisée par téléphone entre le 15 mai et le 30 juin auprès d’un échantillon de 1 000 collectivités territoriales.
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