Enquête publique Carpentier : une recherche inappropriée malgré une empreinte


Des cris rapportés par des citoyens ont conduit la Sûreté de Québec (SQ) à effectuer des recherches à 8 km du lieu de l’accident du 10 juillet, alors même qu’une empreinte de pas avait été découverte la veille dans un autre secteur.

• Lisez aussi : Enquête publique Carpentier : une alerte Amber « qui n’a pas donné grand-chose »

• Lisez aussi : Affaire Carpentier : ce qu’il faut retenir de la première semaine d’enquête publique

• Lisez aussi : La SQ reconnaît des lacunes de communication dans les premières heures du dossier Carpentier

C’est ce qu’a expliqué lundi l’enquêteur Benoit Robert, qui était chargé de l’enquête pour retrouver Norah et Romy Carpentier. Malgré une empreinte de pas retrouvée au sud de l’autoroute 20 près des lieux de l’accident du 9 juillet en fin de journée, le capitaine a choisi de déplacer les recherches le lendemain matin vers le secteur de la rue Veilleux, 8 kilomètres plus loin que le corbeau. mouches.

« Nous recherchons des personnes mobiles », a justifié le commandant Robert, expliquant que la distance aurait pu être parcourue par le trio pendant la période de 15 heures qui s’était écoulée.

Cependant, les bonnes pratiques de recherche conseillent de toujours suivre le dernier point connu, ce que le capitaine Robert a accepté lundi.

« Oui, logiquement, il faut partir du dernier point connu pour faire la recherche », a-t-il admis.

Informations incohérentes

L’information conduisant les autorités à la rue Veilleux provient d’un citoyen qui a indiqué avoir entendu des cris d’enfants dans la nuit. La police juge ces informations « crédibles » puisque le secteur isolé est calme et que les cris n’y sont jamais entendus.


Photos d’archives, Stevens LeBlanc

« La déclaration du témoin était très plausible, très claire. C’est un domaine où nous n’avons pas l’habitude d’entendre des cris comme ça », a déclaré Martin Robert.

Sur place, les policiers ne négligent rien, envoyant même par hélicoptère des boîtes de jus trouvées au sol au laboratoire médico-légal pour analyse ADN.

« Ce sont des mesures exceptionnelles qui ont été prises », a déclaré l’enquêteur, ajoutant que tout cela montre à quel point les enquêteurs convaincus cherchaient « au bon endroit ».

« Et l’ADN n’était pas le bon », a demandé le coroner Malouin.

« Après analyse, non », a répondu Martin Robert.

Une seconde empreinte a été retrouvée en cette fin de journée du 10 juillet, au même endroit que la première. La décision est alors prise de ramener la recherche au point de départ, à 8 kilomètres de là.

Trouvé le lendemain

Le lendemain matin, les corps des deux petits seront retrouvés à une centaine de mètres l’un de l’autre.

Sous le corps de Norah, un « début de feu de camp » sera retrouvé, laissant dire aux enquêteurs que Carpentier était parti avec Romy chercher des branchages, demandant à Norah d’essayer d’allumer un feu.

Les filles ont été tuées d’un coup à l’arrière de la tête, à l’aide d’une branche trouvée près des corps.

Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.




journaldequebec

Back to top button