Donner aux infirmières le pouvoir de prescrire ne fait que détourner l’attention des vrais problèmes des soins de santé

L’Ontario envisage d’élargir le champ d’exercice des infirmières, des pharmaciens et autres, 9 mars
Une infirmière autorisée prescrivant n’est pas la solution à la crise des soins infirmiers que le gouvernement semble croire; il s’agit plutôt d’un problème tangentiel qui détourne l’attention des préoccupations existantes des infirmières, notamment les problèmes de dotation, la stagnation des salaires et le manque de respect.
Une prescription d’infirmière autorisée ne peut pas être mise en œuvre du jour au lendemain et ne traite pas les problèmes infirmiers avec l’immédiateté ou la pertinence requise. Même après une décennie de discussions, la prescription des IA reste controversée dans la communauté infirmière, la formation à ce sujet reste inconnue et la terminologie entourant la prescription reste incohérente.
Que la prescription d’infirmières autorisées soit autorisée ou non n’aura que peu ou pas d’effet à court terme sur les problèmes actuels de dotation en personnel de santé ou de rétention/recrutement d’infirmières autorisées, et ses effets à long terme sont largement imprévisibles à ce stade de notre crise.
Au lieu de cela, nous devrions reprendre la discussion sur la résolution des problèmes réels au chevet du patient.
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