Début du procès pour viol collectif de Noah-Lee Corson

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Noah-Lee Corson est jugé depuis mardi matin au palais de justice de Drummondville pour le viol collectif d’une adolescente survenu à l’automne 2016.
• Lire aussi : Viol collectif par des joueurs de hockey : Noah Corson aurait participé à l’agression sexuelle d’une adolescente, selon l’un des accusés
Le fils de l’ancien joueur canadien Shayne Corson a aujourd’hui 25 ans. À l’époque, il évoluait pour les Voltigeurs de Drummondville dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
Au moment des faits allégués, la plaignante était âgée de 15 ans.
La victime présumée a décrit les événements qui se seraient produits à son domicile, en l’absence de ses parents, lors de son témoignage devant le juge Paul Dunnigan de la Cour du Québec.
La plaignante avait invité une adolescente qu’elle fréquentait depuis un mois. Ce dernier y est apparu avec deux autres jeunes hommes.
L’accusé, alors âgé de 18 ans, et les deux jeunes de 17 ans, dont un de ses coéquipiers des Voltigeurs, seraient entrés et se seraient dirigés directement vers sa chambre et se seraient allongés sur le lit.
Une fois assise sur son lit, un des jeunes a tiré sur une manche de son pull pour l’enlever.
« Je leur ai dit que je ne voulais pas avoir de relations sexuelles (…). L’un d’eux a réussi à m’enlever mon pull (…). Le reste est vague (…). Je me suis retrouvé nu, à quatre pattes sur mon lit.
Chacun leur tour, ils l’auraient agressée sexuellement, avant de quitter la pièce et de quitter l’appartement.
La victime présumée a déclaré qu’elle était allongée nue et pleurait dans son lit ; déstabilisée et perdue, elle essayait de comprendre ce qui venait de se passer.
Ignorant l’identité des deux autres jeunes hommes qui accompagnaient son amie le soir de l’attaque, c’est seulement après avoir vu leurs photos sur les murs du Centre Marcel-Dionne lors d’un match des Voltigeurs qu’elle a pu mettre un nom sur leurs visages.
«Je l’ai gardé secret, j’ai essayé de l’effacer de ma mémoire (…). Ce n’est qu’après plusieurs tentatives de suicide et mon hospitalisation psychiatrique que j’ai décidé de tout révéler ; c’était au printemps 2018. »
Bombardée de questions en contre-interrogatoire par l’avocat de Noah-Lee Corson sur la façon dont étaient habillés les trois jeunes hommes, si elle avait pu se rendre dans un restaurant-bar de Drummondville avant les événements reprochés et si elle avait pu consentir à un groupe relations sexuelles, la plaignante, aujourd’hui âgée de 22 ans, affirme ne pas s’en souvenir.
« Je n’aurais jamais consenti à des relations sexuelles avec trois hommes, encore moins avec deux que je ne connais pas », a-t-elle affirmé.
Celui qui voyait le plaignant à ce moment-là a témoigné à charge dans l’après-midi. Il a présenté une version nuancée des événements.
Tout d’abord, l’adolescent est venu les rejoindre avec un autre ami sur le parking du restaurant la Cage aux Sports.
Avec les deux autres jeunes hommes, dont Noah-Lee Corson, les cinq sont retournés au domicile de la victime présumée.
Une fois sur place, l’accusé aurait proposé « un voyage à trois » pour reprendre l’expression du témoin.
C’est par la suite que ce dernier s’est rendu avec l’autre jeune de 17 ans et la plaignante dans la chambre.
Chacun s’est déshabillé de son côté, a-t-il assuré.
Les deux jeunes hommes allongés sur le lit, l’adolescente de 15 ans leur aurait fait des pipes à tour de rôle. À un moment donné, Noah-Lee Corson serait entré dans la pièce pour se déshabiller et se masturber. Il aurait alors saisi la plaignante, qui lui tournait le dos, par les hanches, pour avoir des relations sexuelles vaginales avec elle sans même que l’adolescente ne l’y invite ni même y consente.
Mal à l’aise, le témoin a déclaré s’être retiré dans la salle de bain où il pouvait entendre des gémissements et des gifles.
Après avoir quitté la salle de bain environ 10 minutes plus tard, il a vu Noah Corson et son coéquipier sortir de la chambre et quitter l’appartement, alors que la plaignante était allongée sur son lit et pleurait.
Le procès se poursuivra mardi matin avec le contre-interrogatoire du témoin.
Les deux autres jeunes hommes qui étaient âgés de 17 ans, donc mineurs au moment des faits, ont déjà reconnu leur culpabilité face à une accusation d’agression sexuelle en chambre de jeunesse. Tous deux ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis.
Noah-Lee Corson avait 18 ans au moment des faits allégués. En raison de la nature de l’accusation, celle d’agression sexuelle avec participation de plusieurs personnes, il ne peut invoquer le consentement de la plaignante comme moyen de défense puisqu’elle était âgée de moins de 16 ans au moment des faits.
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