Craintes d’activités terroristes: un jeune Montréalais donne raison à la GRC

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Un jeune Montréalais a donné raison à la Gendarmerie royale du Canada, qui craignait de se lancer dans des activités terroristes, en admettant avoir tenté de radicaliser des personnes sur Internet.
• Lire aussi : Soupçonné d’avoir commis un acte terroriste, un Montréalais de 18 ans est arrêté par la GRC
«Oui», a simplement répondu Mohamed Amine Assal lorsqu’on lui a demandé s’il partageait l’avis de la GRC, ce mardi, au palais de justice de Montréal.
Devant le juge, l’air assuré, le jeune homme de 19 ans s’est alors engagé à respecter une série de conditions, qui seront valables un an.
L’enquête de la police fédérale a été révélée en mars dernier, lorsque le jeune homme, à peine majeur, a été menotté. Selon des documents judiciaires, Assal a partagé son fantasme de commettre un acte terroriste lors d’un rassemblement politique, ou a même donné des conseils sur la fabrication d’explosifs artisanaux.

Photo d’archive, Agence QMI
Arrivée de Mohamed Amine Assal, accompagné d’agents de la GRC, à sa résidence située sur la rue Bourgoin, à Montréal, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, le jeudi 23 mars 2023. THIERRY LAFORCE / AGENCE QMI
Selon nos informations, l’homme qui se présentait sous le pseudonyme « AbuJoe » aurait tenté de convaincre des étudiants et même son frère de 9 ans de soutenir l’État islamique.
Assal, qui étudiait la maintenance aéronautique à l’École nationale d’aérotechnique de Longueuil, a été arrêté après un rapport du FBI aux autorités canadiennes.
Des craintes, mais pas d’accusations
Cependant, malgré les éléments obtenus par la police, il semble y avoir un manque de preuves permettant d’accuser formellement Assal. Au lieu de cela, le jeune homme a été arrêté sous un « 810 », soit par crainte de commettre un acte criminel, et non pour un crime commis.

Photo d’archive, Agence QMI
Arrivée de Mohamed Amine Assal, accompagné d’agents de la GRC, à sa résidence située sur la rue Bourgoin, à Montréal dans l’arrondissement Saint-Laurent, le jeudi 23 mars 2023. THIERRY LAFORCE / AGENCE QMI
Ainsi, malgré son aveu mardi, Assal n’aura pas de casier judiciaire. Cette procédure permet toutefois aux juges d’imposer des conditions, qui seront valables un an. Sur ordonnance de la juge Nathalie Duchesneau, Assal devra respecter un couvre-feu, tandis que son accès à Internet sera limité et surveillé. Il devra également porter un bracelet GPS, en plus de demeurer au Québec.
« Il ne pourra pas visionner du matériel produit par une entité terroriste ou qui promeut la violence religieuse ou politique », a ajouté M.e Nancy Perrault de la Couronne fédérale.
Assal devra également permettre à la police de fouiller ses appareils électroniques en leur communiquant ses mots de passe.
Il pourra en revanche se rendre le samedi dans une mosquée de l’arrondissement Saint-Laurent, pour participer à des «activités de mentorat et d’échanges pour les jeunes». Par contre, il devra participer à des séances cliniques liées à la polarisation.
« Ces conditions sont nombreuses, et elles sont désormais en vigueur », a conclu le juge, juste avant la fin de l’audience.
Assal était représenté par Me Mustapha Mahmoud.
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