COVID-19 : Le Dr Fauci a-t-il menti ?

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Comme ce fut le cas durant les deux dernières années de son passage (il est parti en 2022) à la tête de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, l’éminent immunologiste Anthony Fauci est attaqué depuis plusieurs jours, principalement par des conservateurs et des républicains.
Une carrière extraordinaire
Avant d’aborder les raisons de ces critiques particulièrement virulentes, il est important de rappeler le parcours remarquable d’un scientifique qui a conseillé de nombreuses administrations, tant républicaines que démocrates. Celui que les présidents appelaient par son diminutif, Tony, jouissait d’une réputation universelle avant la pandémie.
Membre de nombreuses associations prestigieuses, l’octogénaire a non seulement servi ses concitoyens et contribué à l’avancement de la recherche dans le monde, il est également à l’origine du développement de plusieurs thérapies qui ont permis de sauver des vies.
Comme cela a été le cas pour trop de scientifiques, Fauci s’est retrouvé au cœur de la tourmente au plus fort de la pandémie. Entre les inquiétudes très légitimes d’une population ébranlée et le délire des conspirateurs, il est pris dans le jeu partisan, se trouvant au centre d’une gestion devenue de plus en plus politique.
Plutôt que de se retirer dans la gloire, il doit encore lutter contre les élus républicains de l’hémicycle qui laissent trop de place à leurs éléments radicaux.
Un menteur et un cacheur ?
Vous savez peut-être déjà que pendant deux ans, on lui a reproché des propos apparemment contradictoires. Le port du masque était-il souhaitable ? Pourquoi déconseiller l’hydroxychloroquine, un remède « miracle » prescrit ailleurs ?
Emportés par la peur et la panique, beaucoup ont oublié que les scientifiques ne sont pas des magiciens, qu’ils devaient réagir vite en révisant certaines hypothèses, en se renseignant sur le virus et ses mutations sur le terrain et non en laboratoire. .
En bon chercheur, Anthony Fauci a toujours accepté de répondre aux questions, ajoutant à ses responsabilités habituelles des tournées médiatiques et un grand nombre de conférences de presse.
S’il revient sur le devant de la scène, c’est parce que les républicains enquêtent sur la gestion du COVID, mais aussi sur ses origines. Ils se sont jetés sur un nouveau rapport du ministère de l’Énergie comme la vérole sur le bas clergé.
Que disait ce rapport ? Sans le bénéfice de preuves suffisantes, nous avons rappelé ce que nous savions déjà, à savoir que le virus aurait pu se propager après une fuite de laboratoire.
Pourquoi poursuivre Fauci ? Car il aurait tout fait pour écarter cette thèse, allant jusqu’à user de son influence pour faire taire des collaborateurs. Si l’immunologiste est coupable de quelque chose, c’est de s’en remettre à la science.
Il est probable, surtout compte tenu du manque de transparence de la Chine, que nous ne serons jamais certains de l’origine du COVID-19.
En attendant, les études les plus sérieuses et les plus poussées (ici ou ici) pointent dans le sens d’une origine animale.
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journaldequebec