Comment les femmes immigrantes s’en sortent-elles sur le marché du travail canadien?

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La Journée internationale de la femme a lieu chaque année le 8 mars en tant que reconnaissance mondiale des contributions que les femmes apportent au travail, du travail qu’elles font à la maison ainsi que de leurs contributions culturelles et sociétales. Il s’agit également d’une journée de sensibilisation à de nombreuses luttes en cours auxquelles les femmes sont confrontées dans le monde.
Le Canada a la réputation d’être un pays progressiste doté d’une solide législation sur les droits de la personne et d’un engagement envers l’égalité pour tous. En règle générale, les femmes au Canada jouissent des mêmes droits et libertés que les hommes, mais il existe encore des lacunes importantes dans la représentation des femmes, en particulier des nouvelles arrivantes, au sein de la main-d’œuvre canadienne.
Immigrantes travaillant au Canada
Les données de Statistique Canada de 2022 montrent qu’il y avait 4 200 630 femmes immigrantes sur le marché du travail. De ce nombre, 2,9 millions appartenaient à des minorités visibles tandis que 1,3 million ne l’étaient pas. Dans l’ensemble, les immigrants sont responsables de près de 100 % de la croissance de la population active du Canada et de 75 % de la croissance démographique du Canada.
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Selon Statistique Canada, les femmes ont un taux de participation de 83 % à la main-d’œuvre nationale. Cela montre une augmentation de plus de 30 % par rapport à 1976, alors que seulement la moitié des femmes au Canada travaillaient à l’extérieur du foyer. Le taux de participation des hommes au marché du travail est actuellement de 91,5 %.
Les données de l’Enquête sur la population active de janvier à juin 2021 montrent qu’il existe un écart de chômage notable entre les immigrantes récentes et les femmes nées au Canada (15,2 % contre 8,0 %). De plus, parmi les immigrantes employées, en particulier les femmes racialisées, les secteurs dans lesquels elles sont employées ont tendance à avoir des taux de rémunération comparativement inférieurs.
L’année dernière, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a signalé que les nouvelles arrivantes racialisées sont surreprésentées dans les secteurs à bas salaires, comme l’hébergement et les services de restauration ou l’hôtellerie. Ces industries ont été fortement touchées par les pertes sur le marché du travail pendant la COVID-19. De nombreuses nouvelles arrivantes commencent leur carrière au Canada dans ces industries et ont subi certaines des pertes de salaire les plus dramatiques. Entre 2019 et 2020, le salaire d’entrée médian des immigrantes a diminué de 11,1 %, passant de 26 100 $ à 23 200 $.
De plus, une étude récente sur le rôle des femmes immigrantes dans les postes de direction a révélé qu’environ un cadre supérieur sur quatre était une femme, et parmi celles-ci, environ une sur sept était une femme immigrante. L’étude a également révélé que parmi les femmes immigrées cadres, il était quatre fois plus probable que la femme soit née aux États-Unis ou au Royaume-Uni.
Parmi les cadres immigrants et nés au Canada, les femmes immigrantes gagnaient le revenu d’emploi médian le plus bas, à 241 900 $, et connaissaient le plus grand écart salarial entre les sexes, à 29 %.
La majorité des immigrantes arrivent grâce au parrainage de la catégorie du regroupement familial
En 2022, 1 215 200 femmes immigrantes sont arrivées au Canada en tant que demandeurs secondaires dans le cadre d’un programme d’immigration économique, ce qui signifie qu’elles étaient l’épouse, le partenaire ou la personne à charge d’une personne qui a demandé à immigrer au Canada dans le cadre d’un programme d’immigration économique. 1 194 685 autres personnes sont arrivées grâce au parrainage de la catégorie du regroupement familial.
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Parmi le nombre total de demandeurs principaux de la catégorie économique qui ont été admis au Canada l’an dernier, 620 885 étaient des femmes. Les programmes d’immigration économique ciblent les candidats possédant des compétences et une expérience recherchées qui leur permettront de s’intégrer facilement et de contribuer à l’économie. En revanche, plus de 930 000 hommes ont été admis grâce à l’un de ces programmes.
Les données montrent que 66 % des immigrantes mariées ou vivant en union de fait (donc plus susceptibles d’avoir immigré dans le cadre de programmes de parrainage de la catégorie du regroupement familial) sont susceptibles de travailler à temps plein, comparativement à 70 % des femmes nées au Canada.
Écart salarial pour les femmes au Canada
Les Canadiennes sont actives sur le marché du travail canadien depuis la Première Guerre mondiale, il y a plus de 100 ans, mais il existe toujours un écart entre leurs revenus et ceux de leurs collègues masculins. La Fondation canadienne des femmes rapporte qu’en moyenne, les femmes au Canada gagnent 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme. Cela ne tient pas compte de l’écart qui existe entre les immigrants nouveaux et récents et les femmes nées au Canada.
Les données de Statistique Canada de 2019 indiquent que les immigrantes nouvelles et récentes gagnaient plus de 20 % de moins en revenus hebdomadaires que les femmes nées au Canada. L’écart s’est quelque peu rétréci à 4,7 % de moins pour les immigrants de longue date.
Les données du recensement de 2021 montrent qu’une fois que la tranche de revenu dépasse 60 000 $ par an, le nombre de bénéficiaires de revenus diminue considérablement chez les femmes et augmente chez les hommes. Par exemple, 1 109 610 hommes et 487 185 femmes déclarent des revenus individuels supérieurs à 100 000 $ après impôt au Canada.
L’effort du Canada pour combler l’écart
En août 2021, le gouvernement fédéral a mis en œuvre la Loi sur l’équité salariale pour combler l’écart salarial et assurer une rémunération équitable aux femmes. Cependant, cela ne s’applique qu’aux femmes qui travaillent dans des lieux de travail sous réglementation fédérale.
Certaines provinces ont une législation qui vise à assurer un salaire égal pour les femmes. Par exemple, la discrimination salariale fondée sur le sexe est interdite par la législation sur les droits de la personne en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et en Saskatchewan. De plus, un salaire égal pour un travail identique ou similaire est une exigence de la législation sur les normes d’emploi en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, au Yukon, à Terre-Neuve et dans les Territoires du Nord-Ouest.
En réponse à la baisse des revenus des immigrantes racialisées, le gouvernement a récemment engagé près de 6 millions de dollars en financement supplémentaire pour les programmes dans le cadre du Programme pilote pour les nouvelles arrivantes racialisées. Les participants au projet pilote ont accès à des services d’établissement qui les aident à développer des compétences générales pour les aider à trouver un emploi, comme la création de curriculum vitae. Cependant, une grande partie du financement est consacrée à des projets visant à soutenir les initiatives de prévention de la violence sexiste.
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