Classique mondial du baseball : ça parle en français dans le champ intérieur !

PHÉNIX | Joueur vedette du Canada à la Classique mondiale de baseball, Freddie Freeman avoue s’être parfois perdu aux côtés de ses trois coéquipiers francophones dans l’avant-champ, à savoir Édouard Julien, Otto Lopez et Abraham Toro.
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« Chaque fois qu’il y a un changement de lanceur, je ne sais pas ce qu’ils se disent », a déclaré Freeman en riant vendredi matin.
Julien, Lopez et Toro ont bien rigolé en entendant les commentaires de Freeman, tout comme Russell Martin, qui fait partie du personnel d’entraîneurs de l’équipe canadienne pour cette compétition.
« C’est certainement une première pour le Québec d’avoir autant de bons joueurs dans le champ intérieur en même temps », a déclaré Martin. Pendant des années, nous avons surtout produit des lanceurs et quelques receveurs, mais dans le champ intérieur, c’est une nouveauté. On voit des progrès au Québec dans le développement des joueurs. Ces gars comme Toro, Lopez et Julien sont jeunes et l’avenir s’annonce radieux pour eux. »
« C’est bien de voir tous ces jeunes joueurs comme Eddie et Otto sur le terrain », a ajouté Freeman, un vétéran de 33 ans qui joue pour les Dodgers de Los Angeles. En les côtoyant ainsi et en apprenant à les connaître, je ne peux que leur souhaiter du succès dans leur carrière. En vieillissant, c’est mon rôle d’encourager la relève. »
Un joueur né en 2003
MVP du National en 2020, alors qu’il portait les couleurs des Braves d’Atlanta, Freeman n’arrive pas à croire qu’un joueur de l’équipe canadienne soit né en 2003.
Or, c’est bien le cas du lanceur Mitch Bratt, qui a donc 19 ans.
Julien, qui est le plus jeune des Québécois présents, est né en 1999.
« Édouard Julien pourrait être une star pour le Canada un jour », a déclaré Martin à propos de l’espoir des Twins du Minnesota. Il a une approche intéressante pour son âge, il a une bonne maturité au bâton, il travaille bien ses comptes. »
Parlant de son propre avenir, l’ancien receveur savoure son expérience d’entraîneur à la Classique mondiale de baseball, mais il assure qu’il n’envisage pas de devenir entraîneur dans un avenir proche.
« Peut-être dans quelques années »… quand ses filles seront grandes.
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