Championnat des joueurs : le calme et la patience payent

PONT DE LA PLAGE DE VEDRA | Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu trois Canadiens dans le top 10 d’un tournoi de la taille de The Players. C’est le cas au TPC Sawgrass après la deuxième journée de compétition vendredi.
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Adam Svensson, Taylor Pendrith et Adam Hadwin figurent dans le grand tableau principal. En pleine possession de leurs moyens, ils n’ont cependant pas pu terminer cette deuxième manche sur le Stadium Course. Menaçante en fin d’après-midi, Mère Nature a expulsé tout le monde du parcours. Le jeu devrait reprendre à 7 h samedi matin.
Parmi les représentants de la feuille d’érable, Svensson avait réussi à enfiler quatre oiselets avant l’arrêt du jeu. Puis montrant un record cumulatif de -8 à 11e fanion, il était à égalité en tête avec le Sud-Africain Christiaan Bezuidenhout. Pas mal du tout pour un nouveau venu au Stadium Course de Pete Dye.
« C’était une très bonne journée. J’ai envoyé ma balle dans les fairways et j’ai touché plus de greens en coups prescrits. J’ai eu de bons putts, a analysé le natif de la Colombie-Britannique qui a eu plus de mal à atteindre les verts au premier tour.
« J’ai joué intelligemment, en privilégiant la sécurité », a-t-il poursuivi. Et quand il était temps d’être agressif, je l’ai fait. Il faut rester calme et patient sur ce parcours. »
C’est d’autant plus vrai que le vent en a dérangé plusieurs tout au long de la journée. Sur le court et intimidant par 3 de 17een particulier, ils devaient être vigilants à cause des vents de travers.
Collin Morikawa et deux autres golfeurs suivent le Canadien, deux coups derrière.
plus fort entre les oreilles
Pendrith occupe la sixième place, à égalité avec le redoutable Scottie Scheffler.
Lui aussi a opté pour la patience sur un parcours qui ne pardonne pas les inconduites.
« Je sens que je suis plus fort psychologiquement cette semaine. Sur ce parcours, il faut savoir rester patient et attaquer aux bons endroits, a-t-il expliqué.
« Encore une fois, je ne me suis pas mis en mauvaise position, c’est décisif », a ajouté le joueur qui jouait la normale vendredi lors de l’arrêt du jeu à 16h30.
Le vent souffle
Avec les vents en revanche, c’était moins efficace que la veille depuis les buttes. Plutôt que d’afficher un taux parfait de 100 %, il était à 50 % sur ses 10 coups de départ.
« C’est quand même très bien, car le vent changeait constamment de direction. C’était très difficile d’atteindre les allées, a souligné le long frappeur. Je suis resté patient tout en alignant les normales. »
Le deuxième joueur mondial partage la même stratégie que les Canadiens. Plutôt que de se précipiter dans le vent sans réfléchir, il avala sa pilule.
« Ce cours est un endroit où vous pensez pouvoir aller après un certain temps. Dès que vous décidez d’être trop agressif, vous empilez les bogeys, surtout quand il y a du vent. Il suffit d’offrir des opportunités de birdie et de les saisir », a expliqué l’Américain de 26 ans.
Derrière Pendrith et Scheffler pointe le champion de l’édition 2016, Jason Day, à -4. Il est accompagné de Viktor Hovland et Hadwin, entre autres.
Le troisième tour devrait commencer vers 10h40
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