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Santé

Bronchiolite : situation « tendue » en pédiatrie, dix régions en phase épidémique

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Tout a commencé par une otite et un mal de gorge. Hadrien « s’est alors mis à tousser et, petit à petit, il a perdu l’appétit et il a vomi », raconte Sabine, la maman du petit de 7 mois. Un rendez-vous a été pris avec le médecin et le diagnostic a été rapidement posé : bronchiolite, « très probablement » attrapée à la garderie.

Hadrien est loin d’être le seul bébé à tousser ces jours-ci. Dix des treize régions de France métropolitaine sont toujours en phase épidémique, selon le nouveau bilan hebdomadaire de Santé publique France, publié ce mercredi. Tous les indicateurs sont en forte hausse depuis un mois, qu’il s’agisse des consultations SOS Médecins, des passages aux urgences ou des hospitalisations, et surtout plus tôt que chacune des années pré-Covid. « C’est tendu, la bronchiolite est au rendez-vous cette année », résume le professeur Christèle Gras Le Guen, pédiatre au CHU de Nantes et ancienne présidente de la Société française de pédiatrie.

Les courbes se sont « stabilisées » la semaine dernière, mais cela s’explique sans doute – comme chaque année – par les vacances scolaires. « C’était très calme pendant la Toussaint et ça repart à la hausse depuis la rentrée, comme toujours », raconte Brigitte Virey, présidente du Syndicat national des pédiatres français.

Le Beyfortus efficace ?

On reste heureusement loin des valeurs exceptionnelles atteintes il y a un an à la même période de l’année. « Cela ne ressemble pas à l’enfer de l’année dernière, où il y avait des tentes devant certains services d’urgence. Les services de pédiatrie fonctionnent à pleine capacité, mais nous sommes toujours dans une situation que nous gérons », indique Christèle Gras Le Guen. A ce stade, le pédiatre n’a « pas entendu parler » d’un bébé en réanimation ayant dû être transféré d’un établissement à un autre depuis octobre. « D’habitude, cela fait immédiatement scandale ! »

Interrogé mardi matin sur Sud Radio, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a affirmé que « les indications sont positives » car « on a moins de formes graves ». Il y voit, « sans aucun doute », un impact du traitement préventif Beyfortus, proposé cette année pour la première fois aux tout-petits.

200 000 doses ont été réservées pour la France cette année mais la volonté des parents de protéger leurs bébés a dépassé les attentes du gouvernement, et Beyfortus est désormais réservé aux maternités. Sabine aurait également aimé que son bébé soit vacciné, mais elle n’a pas pu. « Nous avons essayé, car en tant que pompier, je fais confiance aux recommandations », affirme la jeune femme, soulagée malgré tout de voir que son enfant va mieux.

Il n’en demeure pas moins que ces « indications positives » ont du mal à apparaître dans les chiffres, si l’on prend encore du recul. La bronchiolite représente environ 40 % des admissions en réanimation des bébés de moins de 2 ans, soit plus à cette période de l’année que durant les années 2015 à 2020. « Nous devons tous surveiller et scruter la situation pour voir si Beyfortus a un impact mais, à A ce stade, il est encore beaucoup trop tôt pour pouvoir dire quoi que ce soit », conclut Christèle Gras Le Guen.



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