Bien plus que des restaurants d’hôtels !


Ce texte fait partie du livre spécial Plaisirs

S’il fut un temps où les tables d’hôtel n’avaient rien d’exceptionnelles, aujourd’hui certaines sont devenues de petites perles gastronomiques

Maison Boulud

L’hôtel Ritz-Carlton est synonyme de raffinement depuis sa fondation en 1912. Sa table gastronomique se devait d’être à la hauteur de sa réputation. En 2012, l’hôtel a choisi la marque Maison Boulud pour son restaurant. C’est donc la vision culinaire du chef français Daniel Boulud qui a teinté les menus du Ritz de Montréal. En cuisine, Romain Cagnat a succédé à Riccardo Bertolino comme chef exécutif, faisant sienne la tradition établie de vouloir proposer une version contemporaine de la gastronomie française en privilégiant les produits locaux. La touche personnelle du chef actuel, d’origine bourguignonne, se retrouve dans l’ajout de plats, comme les escargots, travaillés de manière gastronomique et proposés sur la carte du soir. Le canard et l’agneau du Québec, la morue noire de la Colombie-Britannique se taillent également une place de choix au menu, en plus des plats végétariens. Côté vins, nous faisons confiance à David Goirand, sommelier, pour proposer plusieurs accords intéressants de divers pays, dont le Canada. Un champagne exclusif au Ritz, produit par les Barons de Rothschild, est également au menu.

Lloyd

Le Marriott Château Champlain a donné un coup de fouet à sa gastronomie avec l’ouverture du restaurant Lloyd’s l’été dernier. Pour la cuisine, on a misé avec justesse sur un chef d’origine bretonne, formé dans plusieurs restaurants d’hôtels prestigieux, notamment en Polynésie française. Kevin Mougin propose une carte d’inspiration française à laquelle s’ajoute parfois une touche exotique rappelant la Polynésie. Le menu change selon les arrivages. Exemples d’associations : Noix de Saint-Jacques à la vanille de Tahiti, foie gras à l’ananas et tarte aux fruits de la passion. Le chef travaille avec soin les produits du terroir, comme les cuisses ou les poitrines de canard, le doré du Québec ou l’omble chevalier et, en ce moment, les produits de l’érable. On se régalera de sa cuisson parfaite, de ses viandes juteuses, de ses légumes croquants et de ses présentations impeccables.

Le H3

Le H3 est le restaurant gastronomique de l’hôtel Humaniti. Sous la direction du talentueux chef partenaire Jean-Sébastien Giguère, ancien chef du Toqué, les assiettes se transforment en véritables œuvres d’art. La cuisine de saison qui y est proposée est composée majoritairement d’ingrédients locaux, dont certains, comme le miel et le sirop d’érable, sont récoltés par le chef lui-même. Il est acériculteur et apiculteur, en plus de diriger les cuisines du H3 et de ses grands frères, le restaurant Le Coureur des Bois (une autre très bonne table d’hôtel) et La Cabane du Coureur. Les menus proposent des plats alléchants où l’influence des cuisines du monde se fait subtilement sentir, comme dans ce plat végétarien de risotto aux épinards et halloumi, ou dans celui d’aburi de thon au leche tigré, piment oiseau et oignon vert. Une touche asiatique s’ajoute également aux recettes, une contribution que le chef de cuisine Ruihan Chen aime apporter aux plats. L’imposante cave de 6 000 bouteilles, dont 50 étiquettes québécoises, plaira assurément aux gourmets.

Marc

L’hôtel Four Seasons s’est associé au célèbre chef new-yorkais d’origine à la fois éthiopienne et suédoise, Marcus Samuelsson, pour le concept de son restaurant avec terrasse Marcus. La star a été séduite par l’offre culinaire québécoise et par la qualité de ses produits du terroir. Il a donc imaginé un menu de brasserie gastronomique mettant en valeur la cuisine et la nordicité des plats montréalais. Jason Morris, ancien chef du Fantôme et du Pastel, deux excellentes tables qui se démarquent dans la restauration montréalaise, dirige l’équipe en cuisine. Chez lui, fruits de mer et poissons ont la part belle à table. Le bar à cru propose une sélection d’huîtres ainsi que des tartares. A essayer : l’impressionnante tour des fruits de mer remplie de crabe, homard, huîtres et autres délices de la mer. influence qui reflète son admiration pour la cuisine japonaise. Côté vins, nous vous proposons une belle carte avec quelques vins québécois. La terrasse vitrée ajoute du panache au lieu.

Renoir

Depuis quelques années, le restaurant Renoir, la table du Sofitel Le Carré Doré, se distingue comme l’un des meilleurs de la ville. Son chef exécutif, Olivier Perret, maître cuisinier français, est venu ici partager son savoir-faire et le présenter à une clientèle friande de gastronomie raffinée. Épaulé de son bras droit, le sous-chef exécutif Félix Duquet, et du talentueux chef pâtissier Clément Tilly, le chef de brigade nous transporte dans un univers où les basiques de la cuisine française classique mettent en valeur les meilleurs produits d’ici. Parmi les spécialités de la maison, la tourte du chef, le torchon de foie gras au cidre de glace, le pressé de côtes levées ou encore la salade niçoise au thon rouge. L’adresse est également incontournable pour ses brunchs copieux, dont une station de desserts et de douceurs maison, ainsi que pour les déjeuners d’affaires à midi. La magnifique terrasse, en été, vibre de la couleur orangée de la maison de champagne Veuve Clicquot.

Auberge du saule

Une des meilleures tables de la province vous attend au bout de l’île, dans le West Island, nichée dans un lieu vieux de 200 ans. Le Willow Inn est un endroit merveilleusement bucolique, bordé par le lac des Deux-Montagnes. C’est le charme champêtre de l’auberge et son site teinté d’histoire qui ont poussé, en 2021, le chef Danny Smiles, du restaurant Le Bremner, à quitter son poste pour venir travailler dans les cuisines de cet établissement. La magie s’est alors emparée des lieux, devenant une attraction gourmande incontournable. Le chef travaille avec des producteurs de la région. Pour le reste, c’est une cuisine inspirée à la fois des origines égypto-italiennes du chef et guidée par la saisonnalité des produits. Pain de campagne servi avec du beurre de vaches laitières de la vallée de l’Hudson, « battta » de bœuf (tartare d’origine italienne servi en entrée) de la ferme ORée, fromage Louis d’Or, thon albacore servi avec une sauce tahini et échalotes frites, le mélange de saveurs est parfaitement harmonieux et évoque les influences métissées du chef. Le chef Mitchell Laughren assiste son ami en cuisine avec passion.

Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relatif à la commercialisation. La rédaction de Devoir n’a pas participé.

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