Allez-vous manifester avec le Front commun ?

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C’est aujourd’hui que le Front commun des employés de l’Etat organise sa première grande manifestation pour, dit-on, « sauver le secteur public ».
On peut presque entendre les organisateurs planifier l’événement.
« Comment allons-nous pouvoir mettre la population de notre côté quand l’inflation touche tout le monde, quand on bénéficie de la sécurité d’emploi, quand on a un fonds de retraite à prestations déterminées et, comme le démontrent les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec, sommes-nous mieux payés que les Québécois travaillant dans le secteur privé ?
— C’est simple, nous dirons que nous marchons dans la rue non pas pour obtenir une augmentation de salaire ni pour améliorer nos conditions de travail, mais pour sauver le secteur public ! Pour que chacun puisse bénéficier de meilleurs soins de santé, et pour que ses enfants reçoivent une meilleure éducation ! Nous faisons cela parce que nous sommes altruistes !
— Waouh, super ! Cela va fonctionner ! Allez, camarades, faites des pancartes portant ce message ! »
PAS FAUX
Bon, d’accord, très bien, je suis cynique.
Malhonnête.
Que veux-tu, je n’y peux rien, je suis comme le scorpion, c’est dans ma nature de piquer…
Mais admettez que « Manifester pour le bien commun » est bien plus significatif que « Manifester pour améliorer nos conditions »…
Si j’étais dirigeant syndical, c’est exactement la stratégie que j’utiliserais.
« Venez marcher à nos côtés, travailleurs du secteur privé, nous menons ce combat pour vous, pas pour nous ! »
Cela dit, ce n’est pas entièrement faux.
Même si nous travaillons dans le secteur privé et ne bénéficions pas des mêmes avantages sociaux que les employés de l’État, qui voudrait devenir enseignant de nos jours ?
Qui voudrait être infirmière ?
Personnellement, je pense que je préfère nettoyer les fosses septiques en pleine canicule en tenue de motoneige et avec une roue de gorgonzola attachée au dos plutôt que de faire ces travaux…
Tout le monde sait que les travailleurs des secteurs de la santé et de l’éducation pètent jusqu’aux coutures.
Ils sont plus entourés que le docteur François Marquis.
Non seulement ils se bousculent pour s’en sortir, mais les jeunes ne veulent plus les remplacer.
Résultat : le système craque de toutes parts, de toutes parts.
Alors, quand les syndiqués du secteur public disent qu’aujourd’hui ils vont travailler pour nous tous, ils ne mentent pas.
Parce que si nous n’augmentons pas leurs salaires et n’améliorons pas substantiellement leurs conditions de travail, nous continuerons à attendre des mois pour nous faire opérer, faute de main d’œuvre.
Et nos enfants continueront d’être instruits par des personnes qui n’ont pas été formées pour faire ce travail.
LES MAJORETTES
Aujourd’hui, c’est le premier tour.
Les Québécois sortent leurs tambours et leurs trompettes et encouragent l’équipe d’employés de l’État.
Mais ces manifestations et grèves ne devraient pas trop perturber la vie des gens ordinaires, car les syndiqués du secteur public se rendront compte qu’il ne faut pas longtemps à un sympathisant pour changer de maillot.
Rien n’est plus volatile que l’opinion publique.
« PAS DANS MA COUR! » »
Chaque fois que des citoyens se plaignent des problèmes créés par l’ouverture d’un site d’injection devant leur domicile ou l’installation d’un parc éolien sur leur terrain, on dit : « Encore une fois le syndrome de mon jardin ! »
Comme si ces individus étaient des gens égoïstes qui empêchaient le Québec d’évoluer…
C’est bien beau de critiquer ces gens.
Mais souhaiteriez-vous que nous ouvrions un site d’injection devant chez vous ?
Nous critiquons tous « Pas dans mon jardin ». Car nous avons peur que s’ils refusent de se sacrifier pour le bien commun, nous construisions ces projets… dans NOTRE cour !
TEST DE LA PROSTATE
Je veux faire un test de la prostate pour voir si tout va bien. J’appelle donc une clinique privée pour voir si je peux obtenir un rendez-vous rapide avec un urologue.
« Vous devez être référé par un médecin de famille.
— Mais je n’en ai pas !
— Vous pouvez venir voir un de nos médecins, qui vous orientera vers notre urologue. Cela coûtera 325$ ! »
Pourquoi dois-je passer par un médecin généraliste pour faire un test de prostate avec un urologue ?
On nous dit sans cesse de nous faire tester. Cela ne me dérange pas. Mais aide-nous, le baptême !
L’ONU, UN BREVET POUR LES ENFANTS
Qui a dit que seuls ceux qui aiment les gros tanks fréquentaient les prostituées ?
Les diplomates de l’ONU se sont réunis cette semaine à New York pour participer à l’assemblée générale de leur organisation. Selon Poste de New Yorkil n’y avait pas assez de travailleuses du sexe pour répondre à la demande !
Je vous rappelle que ces personnes se rassemblent pour, entre autres, dénoncer l’exploitation et lutter contre la traite des êtres humains.
Je suppose qu’ils faisaient des recherches…
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