Allégations d’ingérence électorale : un député de l’Ontario démissionne du caucus conservateur

L’annonce a été faite vendredi soir par le Cabinet du Premier ministre.

Bien que les allégations contre M. Ke ne soient pas prouvées, elles sont sérieuses et méritent toute son attention alors qu’il s’efforce d’effacer son nom.peut-on lire dans le communiqué de presse.

Il ajoute que par excès de prudence, M. Ke a proposé de se retirer du caucus conservateur de l’Ontario pour siéger en tant qu’indépendant.

Le Premier ministre a accepté sa démission avec effet immédiat.

Plus tôt dans la journée, on apprenait que le député perdait son rôle d’adjoint parlementaire à Queen’s Park, quelques heures après la publication d’une enquête du Global à son sujet.

Selon des sources de Nouvelles mondiales, Vincent Ke aurait agi comme intermédiaire pour le Parti communiste lors de l’élection fédérale de 2019, par l’intermédiaire du consulat général de Chine à Toronto. Vincent Ke nie ces allégations, que Radio-Canada n’a pu vérifier de façon indépendante.

» Ces allégations sont fausses et diffamatoires. J’examine toutes les options pour laver mon nom et protéger ma réputation. »

Une citation de Cabinet du Député Vincent Ke

L’avocat de Vincent Ke, Gavin Tighe, a déclaré Nouvelles mondiales que les allégations sont manifestement et malicieusement faux. Me Tighe n’a pas immédiatement répondu à notre demande de commentaire.

Le rôle d’adjoint parlementaire s’accompagne d’une augmentation annuelle de salaire de 16 600 $. Le député conserve son siège et sera nommé président du Comité permanent de la politique sociale.

La décision intervient au milieu de récents reportages sur une campagne sophistiquée et raffinée orchestrée par le régime communiste chinois pour influencer les résultats dans 11 circonscriptions fédérales. L’opération aurait favorisé des candidats dont les politiques s’alignaient sur celles de la Chine.


journalmetro

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