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Nouvelles canadiennes

Agir sur la diffusion continue en ligne | La balle est dans le camp du CRTC

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La ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, a transmis mardi le décret d’instructions définitif du Loi sur le streaming en ligne au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), qui devra établir un cadre réglementaire pour sa mise en œuvre.




La nouvelle loi, qui a reçu la sanction royale en avril dernier, vise à promouvoir les histoires et la musique canadiennes.

L’objectif est de soutenir les industries créatives, qui emploient environ 250 000 personnes dans le pays ; donner une plus grande place aux histoires autochtones; et accroître la représentation des groupes marginalisés. Les réglementations doivent être « équitables, justes et flexibles ». Les créateurs de contenu indépendants et les podcasts sont exclus de la réglementation.

« Nous avons fait face à beaucoup d’obstruction entre le dépôt du premier projet de loi à la Chambre en 2020 et son adoption en avril dernier », a indiqué la ministre Pascale St-Onge à la sortie d’une rencontre avec une dizaine d’organismes et syndicats culturels. La ministre en a profité pour rappeler la priorité de son ministère de « protéger notre souveraineté culturelle ».

Agir sur la diffusion continue en ligne | La balle est dans le camp du CRTC

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

La ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge

En adoptant cette loi, nous avons voulu nous assurer que le contenu que nous produisons, pour nous et à la maison, soit facilement accessible en ligne afin que tous les Québécois et Canadiens puissent le découvrir et s’y identifier.

Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien

La balle est désormais dans le camp du CRTC, qui devra trouver un cadre réglementaire pour la mise en œuvre de la loi. Les consultations de l’agence fédérale débuteront le 20 novembre.

« L’objectif est que le cadre réglementaire soit suffisamment flexible, mais en même temps nous voulons nous assurer que le contenu canadien, francophone et autochtone, soit viable, donc qu’il reçoive un soutien adéquat, par exemple en imposant des obligations de dépenses pour le diverses plateformes afin qu’elles produisent du contenu canadien en sol canadien; mais aussi pour s’assurer que ce contenu soit facilement découvrable. »

L’Union des artistes du Québec (UDA) a salué l’annonce du ministre St-Onge. « Le modèle économique actuel des géants de la distribution en ligne est menaçant pour les cultures locales et pour nos artistes », écrit sa présidente Tania Kontoyanni dans un communiqué publié mardi.

Les discussions avec les plateformes en ligne, qu’il s’agisse de Netflix, Disney ou Amazon Prime, vous semblent-elles difficiles ?

«Nous avons eu plusieurs discussions avec des représentants des différentes plateformes et nous avons tenu compte de leurs points de vue dans nos directives», a répondu Pascale St-Onge, «mais c’est certain qu’il y a des intérêts économiques qui ne sont pas facilement conciliables, c’est pourquoi nous demandons au CRTC une certaine flexibilité. La plupart des plateformes comprennent la nécessité de réglementer, même s’il y en a d’autres, comme YouTube, pour qui il est plus étranger à la réglementation. »

Le Parti conservateur, seul parti à la Chambre des communes qui s’oppose à cette loi, a déjà indiqué qu’il abrogerait la loi si elle était portée au pouvoir en 2025. Pour assurer son application, le ministre St-Onge espère que le Le CRTC aura alors le temps de définir un cadre réglementaire « plus moderne ».

« On sait ce que pensent les conservateurs du secteur culturel et des médias, a répondu Pascale St-Onge, que le gouvernement ne doit pas soutenir les industries créatives ni les médias, qu’ils doivent être soumis aux lois du marché. Nous ne sommes pas d’accord avec ce point de vue et nous espérons que d’ici 2025, nous disposerons d’un nouveau cadre réglementaire. »

Loi sur le streaming en ligne et le Loi sur les informations en ligne – qui entrera en vigueur le 19 décembre et qui est notamment contesté par Meta et Google – sont les deux textes législatifs visant à moderniser le système. Loi sur la radiodiffusiondont la dernière réforme date de 1991, avant l’existence d’Internet.



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