A la cathédrale gréco-catholique de Paris, une vibrante prière pour l’Ukraine

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» Cette attitude de prière est très importante : elle permet d’exprimer la communion des diocèses de Franceavec l’Église gréco-catholique ukrainienne « . Avant de prendre place dans la cathédrale ukrainienne de Saint-Volodymyr-le-Grand, à Paris, le vendredi 24 février, Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, évoque son soutien à la communauté ukrainienne.
Un an jour pour jour après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, une centaine de fidèles se sont réunis à la cathédrale de l’Église gréco-catholique pour un service non eucharistique. Cette célébration fait directement écho à la demande de Mgr Sviatoslav Chevtchouk, primat de l’Église gréco-catholique ukrainienne, dont les fidèles représentaient 7 % de la population ukrainienne avant la guerre. Ce dernier a invité à prier et à jeûner spécialement ce 24 février pour la paix en Ukraine.
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» Je suis venu à l’église pour prier pour mon fils soldat en Ukraine dit Kornuta Galyna, qui vit en France depuis dix ans. Dans la cathédrale, avant le début de l’office, les fidèles prient, accompagnés du chœur qui chante la fin de la divine liturgie. Certains se saluent, d’autres s’approchent de l’autel.
Plusieurs représentants catholiques assistent au service en signe de soutien. Outre Mgr Blanchet, sont également présents Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, l’abbé Jean-Marie Humeau, vicaire épiscopal de l’Ordinariat des catholiques des Églises orientales résidant en France, et l’abbé Jean-Christophe Vinot, secrétaire particulier de Mgr Ulrich . Lors de la célébration, chantée en français, litanies et hymnes se succèdent. Dans un silence recueilli, le texte de l’Evangile choisi pour l’occasion est lu par le Père Jean-Marie Humeau.
» La paix est vraiment notre vocation », souligne l’archevêque de Paris, après la lecture de l’Évangile. Mgr Ulrich nous invite à gardez cette confiance que le Christ vient nous redire dans l’Evangile que, à travers les événements les plus durs de notre histoire, le Christ ne nous abandonne pas. Surtout, elle nourrit le désir de paix : non seulement pour mettre fin à l’épisode guerrier, mais pour installer dans le cœur de tous le désir d’une paix supérieure « .
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Une chanson pour la paix, en ukrainien, a conclu le service. Les participants, Ukrainiens comme Français, se lèvent alors pour le chanter avec ferveur. A l’issue de la célébration, de nombreux fidèles quittent la cathédrale, dans le parfum de l’encens. Parmi eux, Antoine-Joseph, de rite maronite, qui a enseigné pendant dix ans à Kiev, la capitale ukrainienne : « Depuis plus d’un an, j’aide des étudiants ukrainiens de Paris à trouver un emploi ou à poursuivre leurs études, et je viens régulièrement à Saint-Volodymyr-le-Grand pour aider les prêtres. « .
De son côté, Maria, 44 ans, a appelé son père en Ukraine le matin même pour lui dire qu’elle se rendait à l’église le 24 février pour prier « ppour la paix et pour la famille qui y est restée ».
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