7 % des étudiants étrangers à l’UQTR ont demandé l’asile

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Le nombre d’étudiants étrangers ayant demandé l’asile au Québec a triplé en cinq ans, selon les données d’Immigration Canada obtenues par le Journal de Montréal. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) arrive en tête de liste des établissements d’enseignement comptant le plus grand nombre de demandeurs d’asile.
Selon ces mêmes données, 190 en ont fait la demande, ce qui représente 7% des étudiants étrangers présents sur le campus. Le recteur duUQTRChristian Blanchette, explique que l’institution ne détient pas ce type de données. Nous ne savons pas qui parmi nos étudiants a fait ces demandes d’asile. C’est un dossier personnel. Ils ne sont pas obligés de venir nous dire : « eh bien, je viens de demander l’asile », même s’ils étudient avec nous.
Le recteur n’est pas surpris par la situation. Il note que les universités régionales accueillent un plus grand nombre d’étudiants internationaux en provenance du continent africain que les universités montréalaises. L’UQTR est celui qui accueille le plus d’étudiants du continent africain ; 65% de nos étudiants internationaux viennent de ce continent. Partout au Québec, c’est 18 %. Alors, si un phénomène régional se produit, il est certain que nos étudiants seront en surnombre dans ces statistiques.
Christian Blanchette souligne qu’au cours des trois dernières années, l’Afrique a été le théâtre de huit coups d’État. Il mentionne également que certains étudiants peuvent être victimes de persécutions dans leur pays d’origine. Par exemple, s’ils sont membres de la communauté LGBTQ+ (…) Quand on a vécu dans un endroit comme le Québec ou le Canada, où l’acceptation est beaucoup plus grande, j’imagine que revenir devient plus difficile. Il y a toutes sortes de raisons de ce genre qui doivent être analysées.
Des étudiants aux connaissances cachées
Les étudiants étrangers doivent passer par un processus de sélection complexe. C’est pareil pour tout le monde, selon le recteur.
Les gens font une demande d’admission, nous évaluons s’ils sont capables de suivre des études chez nous, ils doivent présenter un bilan financier. Une fois la demande acceptée, ce sont les gouvernements du Québec et du Canada qui doivent délivrer un certificat d’acceptation ou un visa étudiant.
Si certaines personnes demandent l’asile, c’est à l’extérieur de l’institution et cela concerne leur relation avec le gouvernement canadien.
Les étudiants étrangers viennent combler un besoin des universités, selon Christian Blanchette. Il cite comme exemple les étudiants de troisième cycle qui doivent avoir une spécialisation très spécialisée. On n’en trouve pas toujours assez au Québec.
L’Université doit ouvrir ses portes aux candidats étrangers. Cela garantit que nous disposons d’un nombre suffisant d’étudiants de troisième cycle pour enrichir le travail des laboratoires de recherche.
conclut le recteur.
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